Deuxième photographe invité à séjourner à Clermont, dans le cadre de la résidence d'artiste mise en place par la Ville, à l'initiative de l'association sténopé, Bogdan Konopka a pu déambuler à loisirs dans la capitale auvergnate pour tenter d'en saisir, à sa manière, tout ce qui, à ses yeux, en fait l'originalité ; le charme, clinquant ou discret ; l'histoire, en devenir ou celle presque oubliée... l'âme, en un mot, à l'apparence aussi noire que la pierre de laquelle elle s'est nourrie mais cependant riche d'un patrimoine et d'un passé prestigieux et ambitieuse quant à son devenir. Ainsi, avec ce regard qui lui est si personnel, a-t-il su, au détour d'une rue ou à l'ombre d'une cour, au hasard d'une promenade ou dans la tourmente d'un chantier, saisir les stigmates de ce qui en fait sa si particulière et véritable identité. Avec ses élans et ses espoirs mais aussi parfois ses plaies ou ses détresses...
C'est donc le résultat de ces pérégrinations buissonnières que l'association sténopé et la Ville de Clermont tenaient à présenter au public, en marge du festival.
Comme un hors cadre pour des images à l'image de l'artiste : à la fois attaché à la mémoire des choses et quelque part empreint d'une évidente nostalgie venue _ qui sait ? _de sa Pologne natale ; et cependant incontestablement
et définitivement moderne.
Une carte blanche pour des “cartes” du temps écrites en noir et blanc.