Ysel FOURNET nous invite dans son atelier. Pas de chambre noire, ni de gants blancs, rien d’étonnant nous sommes quasiment chez un carrossier. En effet le matériau de base est ici la tôle ondulée. Il faut donc l’aplanir, la frapper pour obtenir une plaque utilisable.
Pour les grands modèles les plaques sont rivetées afin de les rendre solidaires. Ensuite «il suffit» d’enlever la rouille, brosser, mettre de l’antirouille, peindre
en blanc, sublimer le tout. Trois cuissons à 160° seront nécessaires. On pourra enfin passer au transfert de la photo sur une presse à chaud puis
ajouter au final un vernis anti UV, anti choc.
Chaque œuvre est unique par son rendu et par les aléas (aberrations) de ces nombreuses manipulations. Bien sûr tout le travail de création du photographe s’est fait en amont. Ses deux années d’étude à l’école des GOBELINS lui sont des plus utiles pour dompter la lumière et mettre en pratique les techniques numériques les plus modernes.