Des portraits à deux têtes.
Deux visages.
L’un maculé de terre pour masquer… quoi ? Nos différences ? Des humains à qui l’on demande de se rendre invisibles ?
L’autre est la figure d’un citoyen du monde, simplement libre d’être sur la terre, terre dont certains ont parcouru des kilomètres pour fuir.
Mais qui est le migrant ? Serons-nous tous demain des migrants économiques, sociaux, climatiques ? Le masque interroge notre appartenance au même monde, migrants ici, individus ailleurs, et vice-versa. Étrange transposition de l’étranger…