Valérie Mréjen développe son travail à partir d’événements du quotidien, de détails cruels et burlesques de l’existence, de souvenirs, de lieux communs ou de malentendus. Elle y mélange divers types de récits rapportés ou vécus qu’elle réécrit et réarrange, avant de les mettre en scène.
Romain Kronenberg, dans ses projets récents travaille sur l’idée de renouvellement (et de renaissance) qui saisit un monde en plein changement de paradigme. Il imagine des fictions où s’interrogent, s’opposent et tentent de se réconcilier des archétypes incarnés par des territoires et des personnages : l’enthousiaste et le pessimiste dans Été perpétuel (2015) et Rien que de la terre, et de plus en plus sèche (2016), les Titans et les Dieux dans So long after sunset and so far from dawn (2014), le collectif et le singulier dans Marcher puis disparaître (2013), l’organique et l’inorganique dans Heliopolis (2015), le désir et la peur dans Rien ne s’oppose au jour (2017).
Benoît Chailleux travaille dans une agence d’architecture mais la majorité de ses sujets photographiés sont les espaces construits sans architecte et les lieux conçus pour la voiture. Son but est moins de mettre en lumière les aberrations de l’aménagement urbain que de révéler l’atmosphère d’un lieu.