Dans la continuité de l’exposition qui se termine le 16 septembre au musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint Etienne « formes de vie » Valérie Jouve présentera un travail recentré sur la femme où la nature, les arbres sont omniprésents.
« Dans les images de Valérie Jouve, quelque-chose ne se donne pas à voir, résiste dans l’ombre (même en pleine lumière !), se retire en se dévoilant. Le regard (de l’artiste, du spectateur) n’est alors plus un regard d’appropriation et d’accommodation, mais un risque pris dans la rencontre sensible de l’autre à l’écart de soi. »
Extrait du texte de Jean-Emmanuel Denave, critique d’art, sur l’exposition de Valérie Jouve du 28 janvier/26 mars 2016 au Bleu du ciel.
Pour cette exposition, Laurent Mulot dévoile quelques éléments du travail en cours qui sera achevé en 2019 dans sa forme complète puis présenté à la galerie Le Bleu du Ciel à Lyon.
Aganta Kairos (saisir le temps métaphysique la profondeur de l’instant) est une oeuvre au long cours inspirée par les expériences de détection des particules fantômes appelées Neutrinos. Des instruments géants sont plongés dans les abysses pour traquer ces messagers cosmiques qui traversent la planète par milliards à chaque seconde. Seuls quelques spécimens laissent une trace dans les détecteurs.
Entré à Madagascar au bord de l’océan indien, il ne faut qu’une fraction de seconde au neutrino pour atteindre le fond de la mer Méditerranée ou le fond du lac Baïkal.
Aganta Kairos tisse des liens entre 6 points de notre terre avec les témoins de l’invisible qui regardent la mer, le ciel et les étoiles au bord des 6 océans, Baïkal compris.
Qu’ils soient marins, astrophysiciens, chamanes, ou détenteurs de traditions ancestrales ils interrogent tous « Les racines du ciel » si chères à la Galerie Françoise Besson.
Laurent Mulot est soutenu pour cette oeuvre par l’Institut Français,
La ville de Lyon La métropole de Lyon, et la DRAC Rhône-Alpes
Gilles Verneret envoyé très spécial de la galerie Françoise Besson a réalisé un reportage exclusif et intemporel sur Jésus le Palestinien, assassiné en 36 à Jérusalem. Cet homme qui ne recherchait ni le pouvoir, ni la conquête de territoires, situait les frontières dans le ciel du moyen orient, aux confins de l’amour pour lequel il a donné sa vie. Adepte avant-coureur du citoyen du monde, il prônait la paix entre les hommes, mais aussi la guerre psychologique avec le glaive qu’il est venu apporter contre les errements des convictions enracinées dans la religion et dans les nationalismes. Fils de Dieu, ni juif, ni arabe, mais palestinien de coeur, il a été assassiné et torturé par l’armée d’occupation romaine de l'époque avec le soutien d’extrémistes collaborationnistes locaux.
Gilles Verneret a suivi ses traces sur la terre d’Israël, croisant à la fois Maria de Magdala, l’escort de Tel Aviv, le banquier jeune homme riche, et les marchands du temple; et malgré le risque des « fake news » il a retrouvé le jardin des oliviers et recherché le lieu de son exécution sur les collines de Jérusalem et son tombeau incertain repris par les jardiniers.
Il finit son reportage dans le désert du Néghev où la présence indéfinissable du prophète fait place aux colons modernes qui tentent en vain d’effacer sa trace. Témoignage bouleversant de banalité où l’imaginaire et la raison des compagnons d’Emmaüs et de siècles de chrétiens peuvent se rejoindre, pour faire comprendre le message éminemment moderne de Jésus le Palestinien.