Performance à 19h durant le vernissage
Exposition jusqu'au 28 avril 2018
Entrée libre
Hannaka met en scène ses pensées automatiques, celles qui viennent à son esprit et donnent naissance à
ces images, sans essayer d'en analyser les raisons ; juste accepter d'entrer dans la photo pour ce qu'elle est...
Une image, une sensation... L'idée de se défaire d'un quelconque raisonnement, d'en accueillir la beauté
surréaliste et poétique. Dans cette nouvelle exposition à la galerie Depardieu, les titres qui accompagnent les
séries photographiques n'ont que peu de rapport avec ce qu'Hannaka nous donne à voir de son travail
artistique, si ce n'est, en y réfléchissant, qu'ils nous transportent vers cette mise en scène absurde et
élégante. Hannaka nous parle ici de l'intime : « C'est une observation de moi-même, dans mon corps, une traduction de ce que je pense. » C'est l'histoire de l'accouplement entre une matière fragile et chaude, le corps et une matière brutale, inerte qui pourrait exprimer la douleur. Cependant dans ces corps qui apprivoisent la douleur, aucune expression négative ne transparaît mais plutôt la volonté d'en faire quelque chose de doux, de poétique et, par la même, de pouvoir mettre une distance bienfaisante. Bien que le parpaing, les gravats évoquent de manière rustre et brutale l'effondrement par une douleur qui dévaste, l'esthétisme des photos et le grain donné par l'artiste permet au corps et à la matière de rester douce et vivante. Alors « Underground flowers » c'est l'histoire de nos fragilités, de nos douleurs mais aussi du détachement, de la distance qu'il est possible de prendre... Car qu'importe le lieu, les fleurs fleurissent...
Elizabeth Pacini-Ripart
Galerie Depardieu
6 rue du docteur Jacques Guidoni
06000 Nice
Tel 0 966 890 274
www.galerie-depardieu.com
Du lundi au samedi de 14h30 à 18h30