C’est ici l’histoire d’une femme en quête d’inspiration qui se sent cloisonnée dans un mode de vie qui ne lui appartient pas forcément. Elle cherche à se libérer à travers les arts et la nature : la musique ou la littérature. A la recherche de son inconscient, elle se confronte à ses démons, à son passé, mais toujours avec le regard tourné vers l’avenir. Ce passé est tel un murmure qui se transmet de mère en fille, un murmure presqu’inaudible, proche du silence.
C’est aussi l’histoire de l’art qui se répète. De nouveaux moyens, de nouveaux axes de réflexion se mettent en place indéfiniment et l’artiste se retrouve confronté à lui-même, à devoir dépasser, transcender, devancer le monde qui l’entoure. Tania et Lazlo font le parallèle entre la révolution industrielle et numérique que nous traversons et expriment à travers des références artistiques d’il y’a plus d’un siècle un sentiment commun de spleen.
Via une photographie mise en scène, tels des réalisateurs de cinéma, Tania et Lazlo retranscrivent en une seule et unique image tout ce temps écoulé et présagé à travers le silence évoqué l’espace d’un instant.
/// Vernissage le jeudi 8 mars de 18h à 21h
Exposition du 8 mars au 12 mai 2018
Ségolène Brossette Galerie
54, rue des Trois Frères
75018 Paris