Livre avec tirage de tête 40€ sans le tirage 15€.
Sortie ,avec expo le 27 Janvier 2018 à la Galerie Area 39 rue Volta 75003 Paris. Lecture à 17 h des textes par Michel Cand.
Du corps, il s’agit d’un corps, du nu, de la nudité. Il s’agit d’un voyage…Un voyage du regard, une aventure, une découverte de l’autre, de l’origine, du temps.
Dans l’intimité du lieu clos,la lumière baigne l’atmosphère d’une couleur, une géographie s’ouvre aux regards.Dans l’inter-relation photographié - photographiant se déroule une expérience sensible, un jeu de création témoin d’une pensée,d’une sensation, d’une vie partagée.
La vie se vit dans l’instant, présent déjà passé,future annoncé, espace-temps capté.De la chrysalide d’une idée,s’envolent des images, des désirs,des dons,des captations,l’enregistrement de liens indiscibles pour offrir une photographie.Espoir, déception,demande,offre,s’entremèlent dans le ballet de la prise de vues.
Puis vient le choix des photographies, la dialectique de la série, l’aboutissement du projet, puis l’épuisement dans la volonté de ne pas réitérer, ne pas réitérer une image déjà faite.Une recherche toujours, une recherche de quoi ? De ce que l’on ne sait pas, de ce qu’on ne sait pas encore.
Ce fut d’abord « Nus blancs » puis « Nus noirs »puis « Déchirs » après ma série des « Contorsionnistes » chaine sans fin en noir et blanc.Puis « Fin » du parcours. Ne pas refaire, s’abstenir d’une création voulant éviter le déjà vu.
Au détour d’une rencontre, un nu couleur se présente, possibilité d’évoluer, de développer un autre regard, une autre envie, une nouvelle série.Le voyage continue, le temps passe, se déroule tel un fleuve qui découle une eau toujours changeante.La chaine sans fin reprend, s’ouvre à d’autres problématiques ,d’autres difficultés,toujours ne pas réitérer. « Quand on parle de quelque chose, on parle toujours d’autre chose. » a dit jean luc Godard.Mais ce quelque chose est souvent la même chose.C’est le pourquoi de ces « Conversation(s) sans bavardage ».Une discussion photograhique proposé au regardeur, deux moments de la vie du photographe avec l’ intervalle du temps, dans un même espace plastique, un dialogue qui oblige à la mobilité des regards