et blanc argentiques se présente comme une succession d’univers : la rivière, le marais, l’arbre, la terre, la mer et la montagne.
Photographe argentique avant tout, Jean-Luc Chapin revendique le rapport au temps et à la matière qu’impose cette pratique. L’argentique est pour lui un mode de pensée devenu singulier, un fonctionnement où se mêlent le temps virtuel de la construction mentale de l’image et le temps plus concret du tirage.
Né en 1959 au Lude (Sarthe), Jean-Luc Chapin vit dans le Bordelais. Photographe à l’agence VU depuis 1993, il travaille sur les thèmes du paysage et du rapport de l’homme à la nature. Il a longtemps débuté son curriculum vitae par « enfance heureuse au bord de l’eau ». Une lumière particulière lui est nécessaire, lumière métallique, un gris lumineux, c’est sa « boîte à lumière ».
Les textes de Jean-Marie Laclavetine qui accompagnent certaines photographies soutiennent cette méditation en image.
Passionné de littérature, Jean-Luc Chapin interroge le rapport texte-image dans des collaborations régulières avec des écrivains (parmi lesquels Eric Audinet, Jean-Marie Laclavetine, Anne-Marie Garat, Jean Lacouture, Jean-Paul Kaufmann…). Son intérêt pour le monde littéraire s'exprime aussi dans des travaux sur les grands écrivains (François Mauriac, Victor Hugo…). Il a publié de nombreux ouvrages et certaines de ses photographies appartiennent à des collections publiques ou privées.
« Jean-Luc Chapin nous montre l’aube de la vie, dans ce clair obscur où l’humanité se cherche et précise ses liens avec la nature ». Jean-Marie Laclavetine
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