LIEU : Galerie de la Dodane, 15 et 17 rue de la Dodane, 80 000 Amiens (France).
DATE : du 20 au 22 octobre et du 27 au 29 octobre. L'exposition est ouverte du vendredi au dimanche.
HORAIRES : 11 à 19 heures.
ENTRÉE : libre et gratuite.
VERNISSAGE : vendredi 20 octobre à 19 heures.
PLUS D'IMAGES SUR : https://www.google.com/+CorinneThouveninPhoto
INFORMATIONS : 06 62 98 90 68 ou thouvenincorinne@yahoo.fr
SYNOPSIS :
Dans ses photographies récentes, Corinne Thouvenin introduit l’imaginaire dans le réel de trois manières.
_ Elle détourne un sujet, issu du réel, pour en montrer un autre, issu de l’imaginaire. Dans une même photo, l’imaginaire se superpose au réel, créant ainsi une double lecture de la photographie. Par exemple, dans la série « Faune végétale », des légumes, des fleurs ou des feuilles empruntent l’apparence d’animaux. De même, dans la série « Faux-semblants », des sols et d’autres surfaces ressemblent à des planètes.
_ Parallèlement, elle cultive l’ambivalence : deux sujets se côtoient, à part égale, au sein d’une même forme. Cette ambivalence modifie notre perception du réel : le réel est réinventé par l’imaginaire ; l’imaginaire rend le réel poétique et étonnant.
_ Enfin, elle joue de la mise en scène et de techniques variées pour créer une distanciation du réel. En effet, pour que le spectateur puisse projeter son imaginaire sur une photo, il est important qu’il puisse faire abstraction du réel qu’il observe
Dans ses peintures récentes, Anny Wallet ouvre la porte de notre imaginaire de trois façons.
_ Elle joue de l’incertitude pour multiplier les interprétations : les éléments abstraits (lignes, tâches, couleurs) prennent le pas sur la forme pour évoquer différents aspects du vivant.
_ Puis, à l’instar d’un palimpseste, elle part d’une peinture précédente qu’elle recouvre, gratte, lave et repeint. Si bien que, dans l’épaisseur de la peinture, perce la mémoire de l’en-dessous.
_ Enfin, en créant des effets de matière variés, elle sollicite notre sens du toucher. Curieusement, cette matière, que nous caressons du regard, est une invitation au voyage. Dans cette proximité tactile, la surface de la peinture s’apparente à un paysage imaginaire, où l’on aime se promener et se perdre.