Bobigny © François Huguier
Expositions du 21/10/2017 au 26/11/2017 Terminé
Planches Contact de Deauville Boulevard de la mer Gratuit - Accès libre 14800 Deauville France
La photographe Françoise Huguier est à l'honneur cette année puisque la huitième édition du Festival Planche(s) Contact lui a confié une résidence de création sur la vie quotidienne à Deauville. Alors que la ville est connue pour ses évènements mondains estivaux, elle se compose tout de même de 32% de logements sociaux, habités à l'année par des familles aux revenus modestes dont la vie reste dans l'ombre. La photographe a voulu s'intéresser à eux:Planches Contact de Deauville Boulevard de la mer Gratuit - Accès libre 14800 Deauville France
« Je me pose une question : qu’est-ce que la vie toute l’année à Deauville ? [...] Mon idée est de m’éloigner de la plage et de rentrer à l’intérieur du tissu urbain et des habitations. Cela signifie concrètement pour moi rentrer chez des familles. [...] Ma démarche est à l’inverse du misérabilisme, et c’est un principe photographique vital, une recherche sociologique sur la ville. Ce qui est important pour moi est de montrer la diversité des familles et des personnes. Cette approche photographique n’est pas quelque chose de facile, il n’est pas question pour moi de faire une image pour faire une image, mais de rencontrer les gens, les faire parler, se raconter... car chaque personne est une histoire. »
© Françoise Huguier
Françoise Huguier traverse l’Afrique d’Est en Ouest sur les traces de Michel Leiris en 1988. En 1992, elle découvre les photographes maliens Seydou Keita et Malick Sidibé et crée en 1994 la première Biennale de la photographie africaine à Bamako. L’aventure de la mode, backstage et dans les ateliers pendant 25 ans, lui vaut des parutions dès 1983 dans Libération, puis Vogue, The New York Times magazine, ID Women’s wear, Marie Claire... De 2001 à 2007, elle photographie les appartements communautaires à Saint-Pétersbourg. Un livre sur ce travail intitulé Kommunalki sort chez Actes Sud en 2008. Puis un film en huis clos : Kommunalka (production Les films d’Ici, présenté à Cannes en 2008) et une exposition homonyme aux Rencontres d’Arles en cette même année. En 2014 une exposition monographique lui est consacrée à la Maison européenne de la photographie, Pince moi je rêve. Elle publie la mêmeannée son autobiographie : Au doigt et à l’œil – Portrait d’une photographe – Sabine Wespieser Editeur.