Gare Saint-Lazare © Frédéric Stucin / LA FRANCE VUE D’ICI
Projet documentaire porté depuis 2014 par le rendez-vous photographique de Sète ImageSingulières et le journal d’information en ligne Mediapart, http://fr.actuphoto.com/37676--la-france-vue-d-ici-ou-l-art-de-photographier-les-invisibles.html" a donné à vingt-six photographes une même mission : s’attarder auprès de ceux qui vivent en France en ce début du XXIe siècle pour faire le récit, chacun avec son propre regard, son approche, son esthétique, de ce qu’est le vivre en France aujourd’hui.
Peu de territoires ou de paysages donc, mais surtout des visages, ceux des pêcheurs du Guilvinec, des touristes de la côte Atlantique, des amateurs du Tour de France, des jeunes des Ardennes, des ouvriers de Peugeot-Sochaux, des agriculteurs du Pays basque... En trois ans, plus de mille images ont été produites et diffusées sur le site de LA FRANCE VUE DICI : http://fr.actuphoto.com/37676--la-france-vue-d-ici-ou-l-art-de-photographier-les-invisibles.html"
http://fr.actuphoto.com/37676--la-france-vue-d-ici-ou-l-art-de-photographier-les-invisibles.html" a reçu le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la DRAC Occitanie, du département de l’Essonne (Musée Français de la photographie), ainsi que de SNCF Gares & Connexions, Processus, Photon, l’ETPA et de plus de mille KisskissBankers.
EXPOSITIONS À LA MAISON DES MÉTALLOS À PARIS DU 22 MARS AU 16 AVRIL 2017
PUIS À IMAGESINGULIÈRES À SÈTE DU 24 MAI AU 11 JUIN 2017
Gare Saint-Lazare
© Frédéric Stucin / LA FRANCE VUE D’ICI
FRÉDÉRIC STUCIN – LA GARE SAINT-LAZARE
Frédéric STUCIN, photographe installé à Paris, a choisi pour LA FRANCE VUE D’ICI de s’installer à la gare Saint-Lazare, deuxième gare d’Europe par son trafic, avec quelque 450 000 voyageurs par jour (soit l’équivalent de la population de Lyon, chaque jour sur ses quais...), et gare en pleine mutation, au cœur du projet d’aménagement du Grand Paris.
« Qui sont ces hommes et femmes de passage ? Que peut-on lire de leur voyage à travers leurs silhouettes, sur leurs visages ? Ils ont les yeux perdus vers les tableaux d’affichage, la tête penchée sur leur smartphone, ils profitent d’une correspondance pour flâner, se donner rendez-vous, ou bien marchent droit, la tête haute ou baissée... J’ai étudié le mouvement de ces foules, j’ai cherché à donner un visage à ces flux anonymes [...] un peu à la manière de William Klein, quand il filme les départs en vacances à la gare de Lyon en 1963, la frénésie, l’agitation. »
Une composition du musicien Frédéric LO accompagne la découverte des photos de Frédéric STUCIN, plongeant le spectateur dans une multitude d’états émotionnels souvent opposés. Cette exposition est présentée dans le souterrain sous les voies 1 à 27 reliant la rue de Rome à la rue de Londres.