Sont présentées ici trois « confréries » dont le rôle social, assis sur une tradition ancestrale, est indissociable de leur statut d’intermédiaires entre le visible et l’invisible.
Les gnawas du Maroc, descendants d’anciens esclaves noirs d’Afrique subsaharienne sont connus mondialement pour leur musique ; mais ce sont d’abord des thérapeutes de l’âme et du corps aux pouvoirs médiumniques hérités de cultes mystiques subsahariens.
Les donso du Mali, chasseurs regroupés en sociétés secrètes, ont conservé une grande part de leur puissance grâce à leur connaissance des rituels magiques et à leur situation d’intermédiaires entre les esprits de la nature et les hommes.
Au Mali encore, les koredugaw se présentent comme des sortes de bouffons sacrés itinérants qui, dans les villages et les villes, parodient les figures du pouvoir, mais aussi les pulsions qui animent chaque être humain.
Hélène AZIZA 19, rue Paul Fort 75014 PARIS (ouvert tous les jours de 16 h à 21 h)