© Antoine Giacomoni « Mon père, Ange Giacomoni », 1991. Extrait de la série « la Corse à travers le miroir ».
Expositions du 23/2/2017 au 22/3/2017 Terminé
Centre Méditerranéen de la Photographie Cité Comte-résidence Pietramarina 20200 - Ville Di Pietrabugno 20297 BASTIA France
Communiqué de presse -Centre Méditerranéen de la Photographie Cité Comte-résidence Pietramarina 20200 - Ville Di Pietrabugno 20297 BASTIA France
Antoine Giacomoni : « La Corse à travers le miroir, A Corsica franchendu u spechju »
"Né le 16 avril 1955 à Borgo (Haute-Corse). Vit et travaille en Corse. Elevé dans une bergerie par sa grand-mère, il découvre la grande ville, Bastia, et la langue française à l’âge de six ans. Quatorze ans plus tard, son bac en poche, il quitte pour la première fois son île à bord d’un avion qui le dépose à Paris.
Cela fait deux ans qu’il a découvert la boite magique connue sous le nom d’appareil photographique. Inscrit en Arts Plastiques à la Sorbonne, il y reste deux ans. En 1977, la vague punk lui fait traverser la Manche. Définitivement accroché à son boitier et à ses objectifs, le jeune nihiliste commence à voyager. Désormais, la musique devient le fil rouge de ses errances photographiques. Et, de la révolte urbaine punk à la spiritualité rasta, il n’y a qu’un pas. D’une île à une autre. En Jamaïque, Antoine Giacomoni devient photographe professionnel : premiers reportages. De retour dans la vieille Europe, la technique enfin maitrisée, le jeun photographe se met à rêver à d’autres univers. Il veut passer à travers le miroir. Alliant le minimalisme (un simple miroir cerné d’ampoules électriques) au glamour de l’âge d’or hollywoodien (chacun devient une star dans ce miroir aux mille feux), le mirror concept s’impose comme le double du Corse exilé. Nico, qui chantait l’ll be your mirror au sein du Velvet Underground, est la première invitée du miroir.
« Isabelle Bettelani, 106 ans, doyenne des Corses, Castellare di Casinca ».
Extrait de la série « la Corse à travers le miroir ».
© Antoine Giacomoni
Le Miroir et son propriétaire s’installent à Londres en 1980. Les mirrors-sessions vont s’enchaîner durant trois ans. En 1983, retour de l’enfant prodigue sur le continent. A la galerie des Lombards (Paris), une exposition indéfiniment prolongée le consacre Wonderboy de la photo rock.
Un an plus tard, il rentre à l’agence Gamma, puis redevient free-lance. En 1986, il reçoit le Totem du Bataclan décerné par France 3 Télévision pour son invention du miroir concept.
En 1991, Antoine Giacomoni publie aux Editions La Sirène, son premier ouvrage Portraits à travers le miroir, fruit d’une décennie de mirrors sessions consacrées à des stars internationales. Dès lors, il entreprend un long travail consacré à son île natale La Corse à travers le miroir / A Corsica, franchendù ù spechjù (La Marge Edition - 2002). Trois autres livres suivent aux Editions Horizon Illimité Nico, ou le drame de l’exil (2003), Daho par Giacomoni, the mirror sessions parties et Reggae /Jamaïca (2004). Il publie en 2007 une série intitulée Les Catalans à travers le miroir, els catalans a través del mirall aux Editions Trabucaire.
Il s’intéresse aux autres îles de la Méditerranée, notamment à la Sicile, à Malte et à la Sardaigne. Malgré un très lourd handicap visuel lui rendant impossible toute prise de vue nouvelle, il se consacre à l’écriture et à la création d’un Tarot, mêlant dessins et symboles, dont un aspect ludique de cette œuvre graphique originale. « L’alphabet magique d’Antoine Giacomoni » paraîtra chez Colonna Editions. Entre autres publications d’ouvrages strictement photographiques retraçant sa carrière internationale, on notera le très attendu tome II de « La Corse à travers le miroir » marquant ainsi le lien indéfectible à son île natale."
Biographie extraite de « La Corse à travers le miroir / A Corsica, franchendù ù spechjù » (La Marge Edition - 2002).