© Françoise Beauguion
Expositions du 4/2/2017 au 25/2/2017 Terminé
Lumière d'Encre 47 rue de la République 66400 Céret France
Communiqué de presse - Travail autour des migrations vers l’Europe avant et après la traversée de la Méditer- ranée, là où l’identité se perd. Travail sur les notions de l’errance et de la perte de soi, entre le passé qu’ils veulent oublier et l’avenir qu’ils ne peuvent que rêver. Un entre- deux où plus rien n’existe, rien d’autre que l’attente d’un avenir meilleur.Lumière d'Encre 47 rue de la République 66400 Céret France
Françoise Beauguin situe son travail dans un entre-deux. Entre le documentaire et l’art, entre la photographie et les mots, entre deux eaux.
« J’aime ne pas appartenir à une seule identité. Pouvoir changer de support, de technique photographique selon le sujet que j’entame et jouer avec le regard des autres est une liberté que je ne cesse de vanter. Détourner les idées préconçues est aussi une base de travail dans mes projets.
Ayant vécu en Égypte et ayant voyagé autour de la Méditerranée comme en Israël, en Palestine, au Kurdistan irakien, en Iran, en Turquie, en Tunisie et au Maroc, j’ai pu constater avec stupeur le nombre de préjugés que l’on peut avoir en France sur les pays arabes et autres. Je comprends que les médias, les chaînes d’informations continues et internet y sont pour beaucoup. Étant moi-même française, je trouve important de relier mes projets réalisés à l’étranger à mon pays, avec mon regard qui ne peut être autre que celui d’une femme française de trente ans. Pour questionner, créer des débats, montrer autrement et peut-être ainsi, ouvrir des portes.
Aussi, j’ai eu la chance de travailler avec des amis journalistes en Égypte, des sujets «grand-angles» pour la presse magazine française. Cela m’a beaucoup inspirée dans ma pratique artistique que j’ai entamé quand j’étais étudiante à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2006-2009. Depuis, j’aime travailler sur les thèmes de la rencontre, des sujets qui interrogent et qui mènent vers des propositions paci stes, des mélanges de genres, de religions a n de créer de la confusion. Et enfin, depuis trois ans, depuis ma rencontre littéraire avec l’auteure Marguerite Duras, j’écris. Et j’ai eu la chance de voir mes premiers textes publiés dans la revue des Temps Modernes. Aujourd’hui, je tente de relier la photographie et le texte dans mes projets. »