La Seine, Paris, France, 2011 © Maxime ZHANG
Expositions du 25/1/2017 au 4/2/2017 Terminé
Mairie du 3ème 2, rue Eugène Spuller 75003 Paris France
Bibliothèque Margerite Audoux France
Communiqué de presse - Quand il quitte son Zhejiang natal en 1983, Maxime Zhang fait en sens inverse le voyage des premiers photographes européens venus en Chine exploiter le tout nouveau daguerréotype. Comme eux, il entend faire commerce en terrain neuf, en l'occurrence dans le domaine du prêt-àporter. Heureux en affaires, le voici mécène de l'artiste qu'il est aussi. Car Maxime Zhang est peintre, auteur d'une production exposée et reconnue, louvoyant entre l'abstraction et la nouvelle figuration.Mairie du 3ème 2, rue Eugène Spuller 75003 Paris France
Bibliothèque Margerite Audoux France
Lishui Chine-2011 © Maxime ZHANG
À la tête d'une belle collection d'appareils et d'objectifs de toutes époques, Maxime Zhang a voulu rejoindre l'mage mécanique au moment où, aux années 1870, le gélatino-bromure se substitue au peu commode collodion pour se coucher sur la plaque de verre disposée au fond de la chambre noire.
Maxime Zhang, n'invente rien, au contraire, il retrouve les recettes laissées par des chercheurs nommé Gaudin, Maddox ou Mawdesley, et comme Bennett et Monckhoven, leurs suiveurs, il s'ingénie à augmenter la sensibilité de ses plaques, à se rapprocher du vieux rêve de l'instantané. Ayant enfin rendu à ses chers appareils de jadis les plaques fraîches qu'ils ont connues, l'artiste devenu chercheur pouvait prendre le relai de ses glorieux devanciers prêts à parcourir le monde et à en faire partager les beautés. Pourtant, le fac-simile et le pastiche puisés aux inspirations d'un Eugène Atget ou d'un Giorgio Sommer sont autant de plaisirs faciles auxquels se refuse Maxime Zhang.
Zhangjiajie-Chine-2016 © Maxime ZHANG
Visités en ce début du XXIe siècle avec la curiosité des voyageurs du XIXe, la Chine médiévale, le brouillard de Londres ou les ruelles de Quimper renoncent à leur vocation de cartes postales pour entrer dans le jeu très contemporain d'un plasticien habile à tirer profit des aberrations optiques et des surprises chimiques, comme si la matière vive du gélatino-bromure de ses plaques partageait avec l'huile de ses toiles le pouvoir ineffable de transcrire ses contemplations d'artiste.
Vernissage le jeudi 26 janvier à 18h.