Né en 1971, Benjamin Teissèdre vit et travail en Picardie, photographe indépendant il collabore avec les agences de communication et les institutions (Publicité, tourisme, presse, industriel, portraits, communication d’entreprise...). Il est sorti major de l’école des Gobelins de Paris.
Mais le métier, ça ne s’apprend pas. Ni l’art, ni la Beauté, qui réunissent déjà les Hommes au fond des cavernes, alors même qu’il aura fallu beaucoup de solitude pour les faire naître. Insociable sociabilité.
Présentation de l’exposition :
L’Islande, ce n’est pas un hasard si Benjamin Teissèdre y a mis les pieds, sans y poser son « pied photo » : Road trip=mouvement.
C’est un choix instinctif, une quête sensible pour trouver des paysages à l ‘image de ceux, intérieurs, qui le gouvernent : oxymore, mélancolie, goût pour le « soleil noir » de Nerval, tremblement de terre, volcans.
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », dit le Petit Prince. Voilà ce que tout bon photographe se doit de comprendre, car il n’est pas question d’objectivité sous prétexte que l’on a un objectif vissé sur son appareil, mais plutôt de saisir au vol les « splendeurs invisibles » de notre monde.
Et Benjamin Teissèdre d’écrire « on ne photographie bien que ce(ux) qu’on aime. A l’instinct, à l’intuition(...)la technique fait place à la sensibilité , l’effet à la simplicité ».
Photographier, c’est comme respirer, ça ne se réfléchit pas, ça se fait. Enfin...tout le monde sait que la simplicité vient d’un grand travail, qui faisait dire à Picasso « J’ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant ». Simplicité n’est pas simplisme.