Les salles de cours du lycée, converties en pièces à vivre, y abritaient la nuit jusqu’à une cinquantaine de personnes. De salles de classe, elles se sont vues transformées en salle d’attente, lieu de vie communautaire où l’on cohabite difficilement en attendant la suite. Les parties de basket et les nombreuses interactions avec les riverains et autres citoyens solidaires qui viennent distribuer nourriture, habits, cours de français ou conseils juridiques aident un peu à oublier le froid, la saleté, la malnutrition et les tensions entre communautés qui ponctuent la vie des habitants forcés du lycée. "
En septembre et octobre 2015, Camille Gharbi s’est rendue quasi quotidiennement au lycée Jean Quarré, pour documenter le lieu et réaliser des photos d’identité pour les dossiers de demande d’asile des réfugiés. Les liens noués avec certains d’entre eux lui ont permis d'observer de manière privilégiée ces moments de vie en suspens.
Exposition du 1er au 30 septembre 2016
Vernissage le jeudi 15 septembre à 18h30