les œuvres de corinne thouvenin sont des photos à double lecture. elles nous invitent à voir au-delà de leur première apparence. ainsi, dans simulacres des photos de ciels simulent une chute d’eau, un feu ou le ressac. dans la série floraptères des fleurs sont photographiées à la manière d'oiseaux ou d'insectes en vol. dans la série anthropomorphes, des nuages incarnent des états psychologiques. l’artiste se joue de notre tendance à la projection. pourquoi ? pour montrer que, en art, l’important ce n’est pas le sujet mais l’imaginaire qu’il recèle ; parce qu’ainsi l’imaginaire questionne le réel ou le réinvente.
a propos des peintures d’anny wallet :
paysages ou natures mortes, portraits ou marines : peu importe ce qu’anny wallet représente, son sujet oscille toujours entre apparition et disparition. l’important, nous confie-t-elle, ce n’est pas de voir le sujet c’est de percevoir ce qu’il y a au-delà du sujet. ainsi, dans un premier temps, on voit une tempête, une lutte énergique entre la lumière et de l’obscurité dans laquelle le regard se perd. puis, dans un second temps, on réalise que le véritable sujet est impalpable : ce sont de subtiles impressions qui parlent à nos souvenirs et à nos émotions.
ouverture
2 longs week-ends successifs :
du 15 au 17 avril et du 22 au 24 avril.
de 11 à 19 heures.
entree
libre et gratuite.
lieu
galerie de la dodane (salle d’exposition publique)
15 rue de la dodane (quartier st-leu)
amiens (picardie, france).
vernissage
vendredi 15 avril à 19 heures.