qu’il s’agisse des falaises rongées par la manche (exposition vertiges en janvier 2014) ou, aujourd’hui, du
monde animal qui habite l’abbaye royale, c’est toujours de la position instable de celui qui s’avance jusqu’à
l’ultime limite, au bord du monde, que michel monteaux capte des réalités en mouvement qui, bien
souvent, nous échappent.
pour couronner la saison anima/animal, l’abbaye dévoile quelques pans de son patrimoine et de ses mystères
taillés dans la pierre ou dans le bois.
73 photographies nous font découvrir, entre réel et imaginaire, des mondes habités par des animaux, et des
végétaux, que le sacré a installés ou enfouis dans l’épaisseur de nos mémoires.
et il fallait la maîtrise technique d’un artiste aventurier comme michel monteaux pour révéler ces secrètes
sculptures.
gilles luneau accompagne cette démarche d’un texte qui nous dit “la dissipation de la frontière
culturelle élevée entre l’homme et l’animal”.