Mercredi 30 Septembre 2015 12:00:42 par Myriam Boudjemia dans Expositions

La nourriture dans la photographie contemporaine appelle à la vanité de l’existence humaine ou au contraire à la vie quotidienne. L’esthétique de la vie triviale convient au médium de la photographie. La possibilité de manger, qui apparaît banale chez Martin Parr ou William Eggleston n’est pas si évidente pour tout le monde.

Stéphane Soulié nous invite à observer le tableau mouvant Nature Morte Vivante dans lequel décomposition et recomposition donnent le pouls d'une vie en état définitivement organique et éphémère lorsque Bernard Dufour donne à voir un quotidien ou infini et grandiose s'apprivoise.

Aurélie Mathigot quant à elle réalise des photographies imprimées sur une toile épaisse qu'elle rebrode à certains endroits.

Un travail de recouvrement qui s’exprime comme une seconde peau, ou une protection. Catherine Larré présente des photographies qui se révèlent d'une inquiétante familiarité, dans une lumière crépusculaire et diffuse qui brouille les pistes. Quatre artistes plasticiens nous proposent ainsi de nourrir littéralement notre regard sur la question.