devant les ciels changeants, devant la nature en perpétuel renouvellement, il s’interroge sur la manière de témoigner de l’éphémère. le jour fuit comme l’ombre dit le cadran solaire. reste la lumière, la même depuis la nuit des temps, le grand sujet d’olivier mériel finalement.
a propos : olivier mériel est un photographe français né en 1955.
il pratique depuis presque 40 ans la photographie noir et blanc argentique à l’aide de chambres photographiques grands formats. son travail repose depuis toujours sur le dialogue entre l’ombre et la lumière.
olivier mériel n’est pas de ces photographes qui courent le monde à la recherche de sujets spectaculaires. les siens sont de plus, simples, intérieurs, des paysages inhabités...mais en apparence, car dans son travail un mystère est là, on ne sait pas si on est dans le réel ou l’irréel, et on peut très bien glisser dans l’un ou dans l’autre.
la photographie est pour lui un engagement artistique profond. l’art est la métaphysique de l’homme. c’est l’espace intérieur qui lui permet de communier avec l’invisible.
une fois que la prise de vue est faite, il regagne sa chambre noire pour retrouver la lumière.
pour lui, la recherche en laboratoire est fondamentale. c’est elle qui va parachever sa recherche de la lumière. il voit cela d’un point de vue musical, le négatif étant la partition, et le tirage l’interprétation.
son travail a fait l’objet de nombreuses parutions et expositions en france et à l’étranger.
( travail sur l’irlande, l’islande, l’ecosse, la normandie, la sicile, la toscane, la norvège, les Îles anglo-normandes, la serbie…)