L'Atelier du midi 1 rue du Sauvage
13200 Arles France
Si Jean Michel Rillon a photographié les communautés Tziganes près de Paris, c’est en s’installant à Nîmes qu’il a trouvé dans l’art du Flamenco un prolongement cohérent à sa démarche. Depuis trois ans en effet, il déambule jusqu’en Andalousie, berceau de l’art Flamenco, afin de s’imprégner de cette culture vivante, riche, populaire et pour le moins singulière comme en témoignent ses instants photographiques. Car la question que soulève Jean Michel Rillon est bien celle de la posture photographique qui énonce simplement et non sans malice, que c’est de l’intuition que naît l’intime De la « cuisine » à la scène, de l’improvisation au théâtre, c’est un voyage en noir et blanc argentique, au cœur du Flamenco, tout près des corps qui chantent, des bras qui ondulent, et des palmas qui ondulent, des palmas et des pieds qui, se nourrissant de l’énergie de la terre, scandent le rythme. En photographe inspiré, les cadrages sont serrés, expressifs. Il s’agit d’atteindre el DUENDE, moment de grâce de l’art flamenco, que l’on retrouve également dans le monde de la corrida. Du rituel aux costumes en passant par leurs dramaturgies, les interrelations entre les deux arts sont nombreuses.