©Hugo Ribes /item
Aujourd’hui, environ 2,5 millions de migrants birmans vivent en Thaïlande, soit 5% de la population birmane.
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La rivière Mo Ei, frontière naturelle entre les deux pays offre de nombreux points de passages quotidiens pour les marchandises comme les personnes. A quelques centaines de mètres à l’intérieur de la Thaïlande, sont installées les premières usines.
Véritable manne pour l’économie du royaume, les migrants constituent une main d’oeuvre corvéable à merci dont tirent profit les secteurs de l’industrie, du tourisme, ou encore du marché du sexe... La plupart de ces travailleurs clandestins, sont ignorants de leurs droits et sont exploités, discriminés, maltraités en toute impunité.
Mae Sot, surnommée « Little Burma », est la principale ville frontière sur la nouvelle autoroute entre Bangkok et Rangoon. Véritable plaque tournante du trafic d’êtres humains, elle abrite plusieurs dizaines de milliers de birmans. Little Burma est aussi connue pour être un carrefour de la prostitution et des trafics liés au marché du sexe.
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Aujourd’hui, les exilés birmans ne savent pas de quoi sera fait leur futur. La récente et relative ouverture politique en Birmanie leur laisse entrevoir des changements propices à leur retour au pays.
Mais entre ceux qui n’ont plus rien en Birmanie, et les jeunes générations qui n’ont connu que l’exil, l’espoir de renouveau est mince à Little Burma.