
Expositions du 16/05/2006 au 03/06/2006 Terminé
La Fontaine Obscure Impasse Grassi 13100 Aix-en-Provence France
Au cours des dernières années, le développement de la photographie numérique a démocratisé le monde de la photographie. L'image élitiste du photographe d'art a été remplacée par la perception que la photo créative est à la portée de tous ceux qui sont équipés d'un appareil photo numérique et d'un ordinateur. Cette évolution tend à privilégier, dans la pensée du public, le poids des aspects techniques par rapport aux idées, à la vision et à la démarche artistique du photographe.
Notre souci est de montrerce que veut dire « faire de la photo d'art » au début du vingt et unième siècle
Dans la tradition de l'association, l'exposition collective« familles » représente un parcours à la découverte de toutes les formes d'expression photographique, du domaine émergent de la photographie numérique à la filière argentique. . Avec cette exposition les photographes de la Fontaine Obscure souhaitent montrer qu'on peut avoir des regards différents même sur un sujet apparemment ordinaire.
L'interprétation du thème est laissée à la liberté artistique et à la créativité du photographe, lui permettant de choisir entre le conceptuel et la représentation documentaire de la réalité qui nous entoure. Les photographes ne se limitent pas à nous présenter des images prises en Provence, mais proposent une ouverture vers d'autresréalités dans le monde.
Les exposants
Avec « De vie sages » Michaël Serfaty explore les relations entre membres d'une même famille en se concentrant sur l'interaction entre trois personnes du même sexe.
Jérôme Souriau nous présente des familles à travers de simples regards et nous suggère que, comme les yeux, ces ensembles (regards comme familles) peuvent avoir une même coloration / points de vues, mais peuvent aussi diverger, comme le font les enfants qui partent ou le couple qui se sépare …
L'histoire d'une famille imaginaire nous est proposé par Elodie Rougeyron dans « Album(s) ») à travers un album souvenir des grands moments de leur vie. Au contraire, Carole Isberie a choisi pour « frères et sœurs » des photographies telles que chacun entre nous peut avoir dans son album de famille, quand l'individuel devient l'universel.
Fernanda Rimini, en photographiant ses enfants, leur vitalité et leur énergie pour « c'est un jeu d'enfants », s'est impliquée elle-même dans leurs jeux, jusqu'à que le processus de création artistique est redevenu un jeu.
Le jeu et la détente sont aussi les thèmes explorés par Sophie Sauzade dans sa série d'images de familles qui se promènent entre la mer et le ciel, sur la plage à Bali.
Alain Marsaud, dans « le jardin »,nous invite à partager l'histoire de sa famille à travers la métaphore du jardin de la maison familiale, témoin de façon exemplaire de la disparition, de la fin d'une histoire.
Pour Cécile Menendez letravail « En attendant la mort annoncée de mon père » est la cristallisation des souvenirs d'une attente dans laquelle elle a vécu toute son enfance et qu'elle a choisi dereprésenter en construisant ses images autour de ses enfants.
Laurent Lacombe nous fait réfléchir sur le concept de famille en nous présentant des groupes familiaux insolites.
Hélène Albaladejo a mis en scène dans « Nicole escaladant la Sainte-Victoire » la personne âgée, le décor qui contient une vie passée, en travaillant autour des désirs oubliés, des vies rêvées.
A travers l'histoire de sa propre famille, Claude Agnès s'interroge et nous interroge sur la signification de la vie de l'individu protagoniste, malgré lui, de l'Histoire.
Enfin, Jean-Noël Barak nous rappelle, dans son travail « sans famille », qu'il existe aussi des enfants issus de la rue, orphelins ou maltraités qui, sortis de l'enfer, tentent de s'inventer une famille imaginaire et une enfance.La Fontaine Obscure Impasse Grassi 13100 Aix-en-Provence France