© Peter Casaer
Expositions du 10/12/2014 au 15/2/2015 Terminé
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles Rue Ravenstein, 23 1000 Bruxelles Belgique
En tant qu’institution culturelle fédérale, le Palais des Beaux-Arts (BOZAR) ne se contente pas de présenter au public des (co-)productions artistiques de grande qualité. Il élargit les perspectives et souhaite devenir un véritable centre de développement socio-culturel. C’est dans ce cadre qu’une collaboration a été conclue avec Médecins Sans Frontières.Palais des Beaux-Arts de Bruxelles Rue Ravenstein, 23 1000 Bruxelles Belgique
À travers des images percutantes affichées à divers endroits du bâtiment, Médecins Sans Frontières et BOZAR veulent lutter contre la stigmatisation du personnel humanitaire qui lutte contre Ébola, en dévoilant le visage humain qui se cache derrière les tenues de protection. Les photos sont de Peter Casaer, photographe et réalisateur de documentaires chez Médecins Sans Frontières.
« BOZAR et Médecins Sans Frontières ont plus de points communs que ce que l’on pourrait croire », affirme Paul Dujardin, directeur général du Palais des Beaux-Arts. « L’art et la culture traversent les frontières, qu’elles soient mentales ou physiques. À l’instar des artistes, les médecins, qui se rendent dans les zones de guerre pour soigner les blessés et les malades, prennent position. »
Pour Médecins Sans Frontières, la collaboration avec BOZAR représente une opportunité unique de s’adresser différemment au public. « Nous sommes ravis qu’une grande institution culturelle comme BOZAR désire soutenir notre organisation », déclare Meinie Nicolai, présidente de Médecins Sans Frontières. « Pour nos collaborateurs sur le terrain, le soutien moral depuis leur pays fait une grande différence. »
Avec des projets artistiques et des débats, BOZAR entend sensibiliser ses visiteurs aux questions sociales. Dans les années à venir, l’accent sera mis en particulier sur les frontières – parfois floues – de l’Europe. Dans le cadre du programme sur l’Afrique, BOZAR se penchera sur l’histoire qu’écrit l’Afrique elle-même, ainsi que sur les échanges et les liens avec les 25 millions d’Européens qui ont des racines africaines.
© Peter Casaer
© Peter Casaer
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