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Pourtant, il y a longtemps que Dirk Alvermann a abandonné la photographie, un art qu’il avait découvert dans son adolescence. À la fin des années 1950, il immortalise sa ville natale encore marquée par la guerre, dont l’ouverture sur le monde, l’atmosphère et l’esprit urbain auraient inspiré à Bonaparte le surnom de « petit Paris ». Âgé d’une vingtaine d’années, Dirk Alvermann part à l’aventure en Algérie, photographie la guerre d’indépendance et tourne le documentaire Algerische Partisanen.
Entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1960, il réalise tambour battant divers photoreportages sur l’Espagne, l’Albanie, l’Italie et l’Angleterre, qui sont aujourd’hui réédités dans l’album Streiflichter. Ces œuvres retracent les racines politiques de l’Europe. Metropolis interviewe ce photographe timide et obstiné chez lui, à la campagne.