© Philippe-Alexandre Chevallier
Le lion, l’éléphant, le lycaon ou le babouin son des êtres comme les autres. L’inquiétude, la fuite, le sentiment de vivre dans un espace incertain, révèle leurs états d’âme. Car ils ont une âme. Dans le Kalahari ou le détroit de l’Okawango, Chevalier a sules saisir dans leur fragilité à la saison des pluies. Non pas de loin, comme certains photographes animaliers écraseurs d’horizon à longue focale mais au ras des museaux, des cornes et des trompes au risque de se faire charger. Les yeux dans les yeux.
On a alors le sentiment d'être avec l'artiste. Ces animaux sont à notre portée, innocent, majestueux. Ils forgent le respect.
On espère que ces clichés ouvriront l'esprit des Hommes et stoppera le braconnage.
Dans ses précédents travaux, Chevallier nous avait montré des lions conquérants, des éléphants sculptant leur gloire dans la boue, des ballets de gazelles enchantées, des rhinocéros ombrageux, des girafes amoureuses, aujourd’hui il nous les donne à voir des êtres cachés, prudents, conscients du danger. C’est le reflet du temps présent.
Ses dyptiques reflètent à merveille le monde animale. Celui-ci est dans la savane, au coeur de l'Afrique, grand, fort et beau. Ce principe de juxtaposer les clichés de l'animal et de l'environnement naturel dans lequel il vit est très intéressant et porteur de sens. Bien évidemment, plusieurs photographies ont déjà été prises de la savane africaine mais le dyptique a l'avantage, ici, de bien mettre en évidence le rapport avec la nature. Ces espaces sont vitaux et doivent être préservés coûte que coûte.
L'âme animale de Chevallier est une ode à la conservation.
© Philippe-Alexandre Chevallier
© Philippe-Alexandre Chevallier
© Philippe-Alexandre Chevallier
© Philippe-Alexandre Chevallier