Ce qui arrête le regard sur les photos de Shirren Lim bien au delà de la perfection de ses cadrages, c’est l’intensité des regards qu’elle a su saisir, comme si il fallait que chaque scène figée témoigne d’une certitude d’existence ou de résistance. Ce qui arrête le regard c’est la profondeur des noirs et blancs qui envahissent et marquent au delà du cadre de l’image. Les scènes semblent se dérouler très loin d’ici, et pourtant...