© Clémence Veilhan
Expositions du 29/11/2014 au 31/1/2015 Terminé
Galerie Laure Roynette 20 rue de Thorigny 75003 Paris France
« Que peut-on donc raconter d’intéressant ou d’utile ? Ce qui nous est arrivé, ou bien est arrivé à tout le monde, ou bien à nous seuls ; dans le premier cas ce n’est pas neuf, et dans le second cela demeure incompréhensible. Si j’écris ce que je ressens, c’est ainsi que je diminue la fièvre de ressentir. Ce que je confesse n’a pas d’importance, car rien n’a d’importance. Je fais des paysages de ce que j’éprouve. Je donne congé à mes sensations. Je comprends parfaitement les femmes qui font de la broderie par chagrin, et celles qui font du tricot parce que la vie existe. Ma vieille tante faisait des patiences pendant l’infini des soirées. Ces confessions de mes sensations, ce sont mes patiences à moi. »Galerie Laure Roynette 20 rue de Thorigny 75003 Paris France
Le livre de l’intranquillité, Fernando Pessoa
« je raconte une histoire ; le passage de l’enfance au monde adulte - celle d’un trouble, d’une enfance perdue, d’un commencement impossible. Au départ, quelques figures adultes désaxées. Le récit d’un corps en perpétuel mouvement, instable, bouleversé. Ce corps est le lieu de tous les possibles, d’un avenir, d’une promesse. »
Clémence Veilhan
Cette exposition réunit trois séries photographiques :
24 images dans la vie d’une femme
© Clémence Veilhan
Clémence Veilhan pense à vingt quatre étapes marquantes de sa vie. Elle les rejoue
spontanément en s’imposant des règles strictes : les photographies sont réalisées à la chambre, dans le temps le plus court possible, un seul “plan-film” par photographie, chaque image s’inventant sur le moment même des prises de vues.
Je n’ai jamais été une petite fille
© Clémence Veilhan
Clémence Veilhan propose à 38 femmes de venir poser dans sa robe de petite fille. Une robe d’enfant, seul objet qui lui reste de son passé. Peu à peu craquée, déchirée, chaque fille lui donne une nouvelle forme, et de nouveaux souvenirs. « Le jeu m’évoque les photographies de Lewis Caroll, où les petites filles semblent avoir grandi d’un coup. »
Chewing-Girls
© Clémence Veilhan
« Se passera-t-il quelque chose un jour ? Ou resterons-nous à tout jamais enfermées dans cette mauvaise photographie ? Est-ce que les bulles les recouvriront entièrement jusqu’à les faire disparaître ? Est-ce que les filles exploseront lorsque les bulles éclateront ? Ou est-ce que ces explosions provoqueront notre fin à tous ? »