Expositions du 11/11/2014 au 27/12/2014 Terminé
Galerie Lazarew Paris 14 rue du Perche 75003 Paris France
Yuriko TAKAGI, artiste japonaise de 63 ans, a toujours partagé sa carrière entre des séries pour des grands noms de la mode (en 2012, 80 photos de Yuriko Takagi ont été publiées dans le livre Pleats Please d’IsseyGalerie Lazarew Paris 14 rue du Perche 75003 Paris France
Miyake) et des projets plus personnels (Confused Gravitation, Nus Intimes, etc).
Ses travaux font partie de prestigieuses collections, comme celles du Musée National d’Art Moderne de Tokyo ou du Shangai Museum, mais l’artiste n’avait pas été exposée en France depuis 1988.
Nous avons présenté, en 2012 à Paris et en 2013 à Bruxelles, les photos de sa série The Birth of Gravity, dans laquelle elle capturait les instants de grâce nés d’un dialogue intime entre la nature et le corps.
Pour sa nouvelle exposition, SEI, Yuriko Takagi propose une immersion troublante dans l’intimité des fleurs.
En japonais, une quantité de caractères se prononce «SEI». Yuriko réalise qu’avec toutes les significations qu’ils
recouvrent, on peut décrire toutes les étapes d’une vie, voire dessiner les contours de l’univers entier.
Elle sélectionne 28 de ces caractères, dont les significations sont aussi variées que «honnête», «inviter», «l’abondance», «le sexe» ou encore «la mort»
En parallèle, elle choisit 28 fleurs, qu’elle photographie à nu, dans leur rondeur, comme autant de planètes qui composent l’écosystème des «Sei».
Comme on déshabille un homme ou une femme, Yuriko effeuille ses plantes pour n’en photographier que le cœur, la facette la plus intime, celle qui ne nous est jamais visible, celle que la nature cache avec pudeur. D’autres fois, elle les capture avant la floraison, dans leur adolescence. La fleur, emblème absolu de séduction, est ici dépouillée de son apparat et révèle dans son intimité une beauté dérangeante, crue, sensuelle. Elle devient objet de désir ou de répulsion, en écho au Sei qui lui est relié.
Dans l’exposition, les 28 tirages seront présentés pour la première fois, avant d’être exposées à Bruxelles en 2015. Les tirages argentiques sont réalisés par Yuriko Takagi elle-même, en édition de 10 tirages signés et numérotés.