• Expositions
  • Photographes
  • Concours photo
  • Interviews
  • Chroniques
  • À propos
  • Nous contacter
  • Sitemap
  • Menu
  • Les lus
  • Publier


Exposition d'Andres Serrano « Cuba »

Mercredi 08 Octobre 2014 17:08:46 par actuphoto dans Expositions

Juana Rios RIos, "Juana de Cubana", Fortune Teller (Cuba) © Andres Serrano
Expositions du 10/10/2014 au 29/11/2014 Terminé

Royal Monceau 41, avenue Hoche 75008 Paris France

Le peuple de l’île se révèle le sujet et l’objet principal d’un voyage effectué par l’artiste pendant l’été 2012. Restent de cette épopée caribéenne, des images et un recueil dont le préambule commence par ces mots : « I wanted to capture the Breath of a Nation, its land, ist people, its future ».
Andres Serrano, né à New York en 1950, de parents originaires du Cuba et du Honduras, se rend pour la première fois à Cuba le 25 mai 2012. Il répondait à l’invitation de Jorge Fernandez, directeur de l’Institut Wilfredo Lam, qui souhaitait sa présence à la Biennale de la Havane qu’il dirige. Andres Serrano saisit cette opportunité pour séjourner dans l’île de ses racines avec le secret espoir d’en saisir sa substance.
Pour se faire, il loge au centre de la Havane, à l’Hôtel Nacional, hanté du souvenir de ses hôtes prestigieux Nat King Cole, Hemingway et Churchill, l’amateur de cigare… Non loin, il installe son studio photographique dans une maison d’hôte située au coeur d’un quartier populaire qui lui apparaît d’abord agité et inquiétant, avant de se familiariser avec ses habitants qui passeront, tout à tour, par son objectif.

La lumière locale, trop vive en journée, oblige Andres Serrano à débuter ses prises de vue en extérieur dès l’aube. Il se met alors en marche dans les ruelles de la cité jalonnées de palais surannés et masures délabrées. Son oeil est attiré par la polychromie des façades lézardées et, d’une manière générale, par les stigmates du temps qui fragilisent les constructions des vieux quartiers laissés à l’abandon par le régime. Il s’en dégage une « poésie des ruines » emprunte de nostalgie.

C’est au cours de ses promenades urbaines qu’Andres Serrano rencontre ses modèles. A la tombée du jour, il les convie dans son studio quand il n’est pas directement invité chez eux. Ces séances sont dédiées au portrait. La femme cubaine y est particulièrement mise à l’honneur. Les visages sont éprouvés par l’âpreté de la vie quotidienne. Quel que soit leur âge, certaines acceptent de poser nu devant l’objectif, toujours avec pudeur et dignité.
C’est avec autant de vérité qu’Andres Serrano photographie les Campesinos qu’il surnomme les «cowboys de Cuba ». Cette série de portraits d’hommes au chapeau nous entraîne temporairement en dehors de la capitale. Ils ont en commun une profondeur psychologique extrême restituée par l’intensité des regards.



 The Hat (Cuba) © Andres Serrano


 

Retour à la Havane, avec la série des « maisons coloniales ». Ces habitations, jadis luxueuses, étaient celles de l’aristocratie cubaine et espagnole avant la Révolution castriste de 1959. Nationalisées, ces demeures du XIXème siècle, sont alors transformées en habitas communautaires. Curieusement, une maison a échappé à ce destin, celle de Jose Miguel Alonso et Josefina Grand. Depuis la prise de pouvoir de Fidel Castro, elle est restée figée dans le temps comme en témoigne la série de photographies d’intérieurs. L’élégance des boiseries est trahie par les assises éventrées du mobilier. Un signe avancé de la décrépitude des lieux. Ce constat s’étend à la ville toute entière dont le charme oscille entre splendeur et décadence.

C’est ce savoureux paradoxe qu’a su matérialiser Andres Serrano dans Cuba. Ce recueil d’images fait également voisiner des clichés aux ambiances contrastées. Certaines heurtent volontairement la vue. C’est le cas des fragments de corps photographiés à la faculté de médecine de la Havane dans la lignée de Piss Christ (1987) qui mélangeait des sécrétions humaines. Andres Serrano prolonge, ici, le goût de la provocation, encore le fait-il comme toujours, avec l’art et la manière pour éveiller les consciences.
Quatre Regards sur la Photographie de Mode
Emmaüs, une communauté. Photographies de Ludovic Bourgeois.
11e saison photographique de la Sarthe
exposition de photographies
Jan Gulfoss - Last Works
Les dérivées de Johann Van Aerden
« AMOUR, UNE ODYSSÉE SIBÉRIENNE » de Claudine Doury
Exposition Égéries de Pierre Cardin

© Actuphoto.com Actualité photographique

Vendredi 09 mai 2025 - 58 connectés - Suivez-nous

  • Photographes
  • Photographers
  • Fotografos
  • Fotografi
  • Fotografen
  • Peintres
  • Artistes
  • Architectes
  • Acteurs
  • Chanteurs
  • Modeles


Top