© Flavien Prioreau
Expositions du 9/10/2014 au 27/11/2014 Terminé
Galerie de l'hôtel jules & jim 11 rue des Gravilliers 75003 Paris France
La galerie de l’hôtel Jules & Jim est heureuse d’accueillir la première exposition du photographe français Flavien Prioreau. Le 29 Octobre 2012, l’Ouragan Sandy vient frapper New York. Flavien Prioreau nous délivre les images de ses errances nocturnes à travers la ville. Les habitants imaginaires ou bien réels, surpris par le halot d’une lumière orpheline de la ville soudainement plongée dans l’obscurité, surgissent hagards, perdus dans leurs rêves.Galerie de l'hôtel jules & jim 11 rue des Gravilliers 75003 Paris France
© Flavien Prioreau
© Flavien Prioreau
FLAVIEN PRIOREAU
Biographie
Flavien Prioreau, né en 1987, vit et travaille à Paris. Il se consacre aux portraits en collaboration avec de nombreux magazines, labels, marques, et est souvent sollicité pour photographier des personnages au-devant de la scène parisienne.
Dans son atelier du 18 eme arrondissement il entreprend également différentes séries, souvent liées au monde de la musique qui le passionne, mais aussi inspirées par la mode, par les corps. Récemment, il a expérimenté la projection de films expérimentaux aux motifs abstraits sur modèles et a réalisé des films «stop motion» où ses modèles incarnent des dieux de la mythologie grecque, à la lisière entre fiction et mode ...
« Je crois que j’ai toujours regardé le monde à travers le filtre des images, isolant ce qui attirait mon regard - un personnage, une lumière - comme pour l’en extraire et me l’approprier ... »
Flavien Prioreau apprend la photographie très jeune, tout d’abord comme assistant, aux côtés d’Emmanuel Pierrot puis d’Olivier Placet, deux photographes spécialisés en nature morte. Il assiste plus tard Arnaud Baumann, portraitiste, qui emmène Flavien avec lui à Cannes pour y monter la fameuse chambre blanche, studio nomade. Les années suivantes, Flavien y monte son propre studio et se familiarise avec la photographie d’acteurs.
Il s’installe dans son premier atelier et se lance alors dans un travail de portraitiste. Aujourd’hui, il accompagne de nombreux comédiens, artistes, musiciens, connus, très connus, ou moins connus, et les suit parfois au fil des années, avec son regard de photographe, toujours sensible, attentif, doux.
Sous son objectif, les visages brillent de leur humanité, et en deviennent beaux.
© Flavien Prioreau
© Flavien Prioreau
NEW YORK DANS LE NOIR
Une exposition de Flavien Prioreau.
Le 29 Octobre 2012, l’Ouragan Sandy vient frapper New York. La moitié de la ville est plongée dans le noir.
Ce sont désormais les phares des voitures qui modèlent la ville. Leurs lumières errent sur le sol sombre, à la recherche de la vie. Qu’en est-il désormais de la ville que Morand appelait la plus grande ville du monde ? Qu’en est il des milliers de rectangles lumineux qui défilent lorsque l’on emprunte la highline pour longer Manhattan ? New York est vidée de ses lumières et de ses promesses. Elle se fait plus menaçante, plus incisive, les seules lumières existantes clignotent, balaient, douchent: elles sont blanches, jaune, bleues, rouges, mauves. La ville, elle, est fantomatique.
Les êtres filent dans la nuit, éclairant leur passage : images furtives. Les vivants peuplent la ville noire de faibles lumières et les traînées lumineuses s’étalent où elles peuvent, abstraites, contre les murs, les sols, les visages. Flavien, de retour à Paris dans son studio met en scène des visages, des corps, qu’ils fait apparaitre dans cette nuit. Il imagine les habitants de New York, qui, hagards, perdus, se réfugient dans leurs rêves. Il projette sur ses modèles des lumières fantastiques qui s’apparentent alors à des idées ou à des rêves. Ils deviennent des personnages.
Cela laisse libre cours à notre imagination : films noirs, filatures amoureuses (une vidéo en regard des photos nous raconte un couple qui se cherche dans le noir de la ville), personnages venus d’ailleurs, icônes, décors abandonnés. New York ressemble aux studios d’Hollywood pour notre plus grand plaisir.