©AKIL Jaâfar, Bd Abdelmoumen mars 2014, Casablanca
Cité Internationale des Arts 18 rue de l’Hôtel de ville 75004 Paris France
Jaâfar Akil est né à Meknès en 1966, vit et œuvre à Rabat (Maroc). Son engouement pour la photographie commença à l’âge de 18 ans lorsque son père lui ramena d’un séjour à l’étranger un «Olympus OM10». Progressivement et au prix de longues années d’un auto-apprentissage rigoureux, il passa de photographe autodidacte passionné à photographe amateur confirmé. Depuis 1990, date de sa première exposition, il multiplie les expériences photographiques au Maroc ainsi qu’à l’étranger. Ces dernières années, sa démarche se rapproche du reportage et ce concentre sur les espaces urbains, mais la photographie n’est pas tant un document qu’un medium permettant de capturer l’expression, le sentiment d’un moment. Elle est aussi pour Akil un moyen de déstructurer ce qui l’entoure, de le reconstruire et de le présenter à travers des formes, des couleurs, des lignes et des lumières. Il est donc sans cesse à l’affût de La photo pouvant le mieux concrétiser ses idées, laquelle photo est également pour lui l’instrument d’une réécriture fragmentée, centrée sur le détail, attirée par l’abstraction et qui tend, par moments, à exprimer l’absence comme trace de la mémoire visuelle. Très impliqué dans la promotion de la photographie au Maroc, Jaâfar Akil est Président de l’Association Marocaine d’Art Photographique depuis 2005.
©AKIL Jaâfar, mars Casablanca
«Villes au présent»
« Ma réflexion photographique s’articule autour de la Ville prise dans sa pluralité, sa diversité et sa singularité. Elle s’inscrit dans une approche qui cherche, ici et maintenant, à observer les espaces urbains en tant que lieux mouvants, en devenir. Ma démarche tend à repenser les lieux publics comme foyer d’images crues d’où émanent divers sentiments entremêlés tels la solitude, la tristesse, la froideur, l’étourdissement ou l’égarement. Ce sont surtout les multiples paradoxes rencontrés qui me retiennent un peu partout. Des images de lieux et/ou des lieux d’images que j’essaie de capter, de construire pièce par pièce à partir de scènes réelles et d’autres pour le moins irréelles dans un quotidien éminemment hybride. J’y suis à l’affût de signes et de traces de visages et/ou de paysages, de fragments d’une ville comme autant de fragments de vies d’individus ancrés et égarés, orientés et désorientés ».
©AKIL Jaâfar, rue Rivoli, mai 2014, Paris
©AKIL Jaâfar, rue Rivoli, mai 2014, Paris
©AKIL Jaâfar, Musée du Louvres, mai 2014, Paris
Le travail qu'il présentera aux visiteurs de son studio (1410) est une ébauche de son projet d’adaptation photographique du roman « Gyla : homicide » de Abdallah Laroui.
Exposition « OPEN STUDIOS » les 17 et 18 Juin de 18h à 22h.