©Jean-Baptiste Leroux RMN/GP
Château de la Bourdaisière P M de Broglie 37270 Montlouis-sur-Loire Val de Loire Tél : +33 (0) 2 47 45 16 31 http://www.chateaulabourdaisiere.com 37270 Montlouis-sur-Loire France
Après Yann Arthus-Bertrand, Uwe Ommer, ce sont 54 photographies grand format de Jean-Baptiste Leroux qui seront exposées, et ce, de façon permanente, au Château de la Bourdaisière.
Né en 1949, co-auteur de nombreux livres sur les plus beaux jardins d’ici et d’ailleurs, le photographe Jean-Baptiste Leroux excelle depuis vingt-cinq ans dans l’art de saisir la beauté du jardin. Son travail est conservé par la Réunion des Musées Nationaux.
Intitulée Portraits de jardins, cette exposition regroupe quelques-unes des photos emblématiques de l’artiste, prises à ses heures favorites, le plus souvent à l’aube ou dans les prémices du couchant, dans des parcs et jardins qu’il a aimé arpenter au fil des heures et du temps. Les saisons y défilent aussi, apportant leur parure de neige ou de couleurs à ces portraits qui mettent en scène les jardins avec des subtilités de personnages. A Courances, dans l’Essonne, le premier parc photographié par Jean-Baptiste Leroux, des cascatelles enneigées déploient leur voilette de givre avec une élégance parfaite ou bien encore, par une fin d’après-midi d’automne, un tapis de verdure semble flotter sur un bassin moiré au-delà d’une grille baignée de mystère...
©Jean-Baptiste Leroux RMN/GP
A Champ-de-Bataille, dans l’Eure, complices d’une aube rose flamme, les pièces d’eau s’emparent des reflets du jardin à la française réimaginé par Jacques Garcia... A Canon, en Normandie, dans un parc du Siècle des lumières, un buste en marbre de Carrare se détache d’un rideau de verdure alors qu’un nuage de roses semble flotter dans l’air... En Toscane, à Badia di Coltibuono, chez Lorenza de’ Medici, une pièce d’eau reflète un clair de lune argenté parmi les nénuphars...
A Cordès, en Auvergne, le sommet de hautes palissades dialoguant avec la campagne vient illustrer les propos de Voltaire qui aimait voir en son jardin le peigné et le sauvage...
Et c’est ainsi que, de topiaires en tapis de broderies, de statues en fontaines, de prairies fleuries en tapis verts, les ombres et les lumières créent des perspectives théâtrales, les mouvements des nuages dessinent des ciels baroques, la course du soleil anime la nature d’ombres portées mystérieuses, les eaux jaillissent, glissent, se plissent ou se transforment en miroir. La douce voix d’un conte se fait alors entendre... « Miroir mon beau miroir dis-moi quel est le plus beau des jardins ? » - Mic Chamblas-Ploton
Jean-Baptiste Leroux travaille avec l’agence Forum Artis.