© Ed Kashi
Galerie Joseph - Paris 116 rue de Turenne 75003 Paris France
Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (The European Azerbaijan Society – TEAS) et l’agence photographique VII présentent l‘exposition « Rêves Inachevés : Réfugiés et Personnes Déplacées Internes d’Azerbaïdjan » du célèbre photographe Ed Kashi, à l’occasion de la Journée Mondiale des Refugiés, célébrée chaque année le 20 juin.
Ses photographies documentent la vie de près d'un million de réfugiés et déplacés internes d’Azerbaïdjan qui furent arrachés de leurs terres suite au conflit du Haut-Karabakh, à l’aube du 20e anniversaire de la signature du cessez-le-feu entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Après la première étape à Londres du 9 au 14 avril, ces images seront exposées à Paris, à la Galerie Joseph du 19 au 25 juin 2014.
« Je me suis rendu pour la première fois en Azerbaïdjan en juin 2013 afin de rendre compte du déchirement vécu depuis plus de 20 ans par les Réfugiés & Personnes Déplacées Internes vivant dans ce pays. J’avais déjà entendu parler de l’Azerbaïdjan en 1989 au moment du conflit armé l’opposant à l’Arménie, autre pays né sur les décombres de l’Union Soviétique.
Sur le terrain aux côtés de réfugiés des quatre coins du monde, j’ai eu l’occasion de côtoyer des populations chassées de chez elles et « déplacées » pendant de nombreuses années. Ce qui m’a frappé chez ce petit échantillon d’Azerbaïdjanais, parmi le million de personnes chassées de chez elles il y a plus de 20 ans, c’est notamment l’ardent désir de rentrer chez soi, les pleurs de personnes âgées qui aimeraient tant retrouver la beauté et la paix des montagnes natales qui ont bercé leur vie, ou la confusion chez les jeunes gens, qui doivent composer avec des possibilités limitées et des conditions de vie délicates. » explique Ed Kashi.
© Ed Kashi
© Ed Kashi
Devant le nombre de conflits toujours sensibles et l’importance des populations de Réfugiés & Personnes Déplacées Internes au niveau mondial, certains problèmes non réglés ont tendance à tomber dans l’oubli. À travers ce travail, j’ai voulu « donner la parole » à ces personnes, nous les rendre plus proches tout en les aidant à affirmer toute leur dignité. J’y vois aussi un appel intimant à chacun de nous à agir pour leur permettre de concrétiser leurs rêves. » poursuit-il.
Le photojournaliste Ed Kashi a passé l’essentiel de sa carrière à rendre compte des problèmes politiques et sociaux de notre époque. La sensibilité de son regard et l’intimité de ses relations avec ses « sujets » sont caractéristiques de son travail. Collaborateur de l’agence VII, Ed Kashi est réputé pour la complexité notoire de son langage visuel et la captivante traduction en images de la condition humaine.
Parallèlement à ses fonctions éditoriales, ses réalisations de films et autres projets personnels, Ed Kashi enseigne la photographie et accompagne ses étudiants, participe à des forums et donne des conférences sur le photojournalisme, la photographie documentaire et la narration multimédia.
© Ed Kashi
Entre autres récompenses, Ed Kashi est lauréat du concours World Press Photo 2011, auteur de la Photo UNICEF de l’année 2010, et d’un Prix Pictet en 2010 et a été distingué par les publications Pictures of the Year International, Communication Arts et American Photography. Ed Kashi a publié et exposé ses photos dans le monde entier et tiré sept livres de ses divers travaux rédactionnels et autres projets personnels. Son dernier livre, Photojournalisms, est déjà reconnu comme un ouvrage de référence dans la profession par le témoignage sincère et personnel qu’il propose sur la recherche constante d’équilibre entre les exigences de la profession et la vie de famille. Une application autoproduite et un court-métrage expérimental accompagnent l’ouvrage.
www.edkashi.com