© Jean-Louis Courtinat / Photo Poche
Jean Louis COURTINAT n’est pas un photographe décoratif, ses photographies ne sont pas du genre de celles qu’on accroche dans le salon. Mais nul doute qu’après cette rencontre vous aurez envie que ses livres, dont douze ont été édités par Robert Delpire, trônent dans votre bibliothèque.
Prix des jeunes photographes aux rencontres internationales photographiques d’Arles en 1980, prix Niepce en 1991, voilà bientôt 35 ans que Jean Louis immortalise la souffrance, la misère, les beaux, les méchants, la haine, la générosité, pas celles du bout du monde, mais celles qui sont juste là, au seuil de notre porte, beaucoup plus dérangeantes.
Ses photographies sont affaire d’engagement, sans complaisance ni voyeurisme, mais avec un sentiment de responsabilité, de mission.
Son crédo, se mettre à la disposition d’une cause, si petite soit elle.
Enfance défavorisée, handicap, vieillissement, mal logés, sans abris, fin de vie….autant de sujets qui sous son regard ne peuvent laisser indifférent surtout dans notre position.
De lui, Robert Doisneau, dont il a été l’assistant pendant douze ans à l’agence Rapho, disait : « Ce garçon possède une qualité qui est un passe partout capable d’ouvrir toutes les portes, il rayonne d’amitié ».
Rendez-vous ce 8 avril à 18h.