© Henri Kartmann
« Le plus beau voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait »
Loïck Peyron
A chacun son voyage : au bout du monde : Islande, Turquie pour Alain Gualina ; Inde, Guatemala, Cuba pour Henri Kartmann, portraits et créations graphiques tirées suivant les techniques anciennes dans sa chambre noire pour Alma. Amis et partageant leurs expositions régulièrement depuis de nombreuses années, leurs chemins se croiseront de nouveau au mois de mai à Forcalquier.
Marcel Kartmann dit Alma
Peintre, sculpteur, photographe, pluri-indisciplinaire comme il plait à se définir. Dans ses multiples travaux il est à la recherche de la plus grande simplicité, le dépouillement, le vide. Première exposition en 1962, depuis nombreuses expositions en France et dans le monde : Montréal, Florence, Pékin (4°biennale 2010) Genève. Invité à Sandaï japon (cette exposition a été annulée à la suite du Tsunami de 2011). Prix de dessin à Château- Arnoux 1995, prix de la création pour un livre de photos en noir et blanc 2001, prix de sculpture à Manosque, Lyon (hivernale 2007) Port de bouc. En photographie il préfère le laboratoire au terrain. En 2014 réédition de son livre photographique « Manosque la bien-aimée » A dirigé un stage « Gommes bichromatées » aux « Nuits photographiques de Pierrevert »
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Alain Gualina
Lors des premières années de son parcours photographique, sa démarche artistique était déjà axée sur le paysage, principalement autour du bassin méditerranéen (chambre et procédés alternatifs comme le charbon ou la gomme). Par la suite, ses pérégrinations l’ont mené en Inde, où son regard est devenu plus attentif à cette relation de l'homme et de la nature. A cette époque, il collaborait avec des galeries en France et en Italie mais aussi avec divers organismes institutionnels. Puis une série d'images au Polaroïd est venu marquer une très longue pause de près de 20 ans dans ses déambulations photographiques.
Au début des années 2000, il est revenu à la Photographie et a entamé un projet photographique qui s'inscrivait dans la problématique de l'eau, avec un premier travail ponctué en mars 2007 par un ouvrage : « Éloge de l'eau ».
Aujourd'hui il se consacre plus particulièrement aux problématiques liées au paysage et à la notion de territoire, « dans un temps où les choses ont cessé de nous être proches et intelligibles » ( Le parti pris des choses - Francis Ponge ). Il est l'un des organisateurs des « Nuits photographiques de Pierrevert ».
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Henri Kartmann
Photographe et plasticien, vit en haute Provence. Son travail cherche des signes dans les nouveaux paysages et les limites de l’espace « naturel ».
Ses images environnementales cherchent à aller au delà de la description, presque au niveau de la matière.
Depuis sa première exposition en 1969, il cherche dans des clichés incontestablement concrets une forme d’abstraction personnelle et créative.
Il expose en France et à l’étranger (Espagne, USA, Russie, Cuba). Ses images ont été sélectionnées par plusieurs revues photographiques (Réponses-Photo, Chasseurs d’images) et il a publié en 2005 « Effet de serres ou l’esthétique des restes ».
Lauréat de « Ultimate Eye Foundation » de San Francisco, cette série a fait l’objet en 2005 d'une exposition au « Peninsula Museum of Art » de San Francisco. Il a été sélectionné en mai 2008 au FIIE (Festival international de l'image environnementale) à Paris et projeté lors des RIP d'Arles. De même en 2009. En 2010 il y obtient le prix de la découverte. En mars 2012, il expose à l’occasion du Forum Mondial de l’eau à Marseille.
Il expose à Cuba en Avril 2013 et à Montélimar avec Hans Silvester en novembre 2013.
Il est l'un des organisateurs des « Nuits photographiques de Pierrevert ».
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