
Galerie les yeux ouverts 41, rue Aristide Briand Fontainebleau 77300 Paris France
Cette exposition de photographies nous présente le quotidien de Serge Gainsbourg dans son hôtel particulier de la rue de Verneuil. L’exposition Gainsbourg inside est composée de photographies, lesquelles sont parfois associées à des textes manuscrits fragments de vie écrits par Serge. Le photographe met en relation ses images avec les notes que Serge avait laissé à l’intention de Fulbert Ribeaut, son majordome et ami. Encre déposée par Serge, écriture à la plume parfois d’une main irritée ou de manière plus réfléchie mais toujours graphique, calligraphique. « Mon oncle conservait tous les mots que lui laissait Serge. J’avais envie de leurs rendrent un hommage à tous les deux, ces hommes qui avaient compté chacun à leur façon. J’ai incrusté ces textes dans les photos pour les mettre en relation et ainsi créer un rapport textes/images, à tel point, qu’ils répondent les uns aux autres, tant au niveau du sens, que de la forme. Après tout, ces mots ont bien été écrits dans ces lieux, pourquoi les en dissocier. De mon point de vue, c’est bien la meilleure manière de replacer les choses dans leur contexte. »
Yannick Ribeaut p h o t o g r a p h e , nous permet de l’approcher aujourd’hui d’un peu plus près à travers une relation originale et forte…des traces de Gainsbourg que l’on suit grâce à des images aussi exceptionnelles que marquées par le quotidien. Mêlant l’intimité d’une personnalité aussi médiatisée que Gainsbourg à celle de l’histoire familiale. Car Yannick Ribeaut est le neveu de Fulbert Ribeaut. L’homme qui vécut auprès de Serge Gainsbourg durant dix ans, rue de Verneuil. Son majordome. »
« L’Homme à la tète de chou est mort …son majordome l’a suivi deux ans plus tard. À peine la vingtaine à l’époque, Yannick a voulu découvrir l’univers de son oncle via celui de l’artiste, qu’il n’avait jamais rencontré par timidité. À l’époque, Charlotte et Jane Birkin voulaient faire de la rue de Verneuil un musée, à condition que tout reste comme Serge l’avait installé. Yannick a donc eu l’autorisation de passer deux jours dans cette maison-cocon, de tout photographier, de figer sur le papier cet intérieur aussi baroque que minutieusement mis en scène. »
« Dans ce fouillis d’objets savamment cadré, l’oeil revient plusieurs fois dénicher les détails, le césar qui traine sur le tapis, la légion d’honneur qui trône sur la table, les coupures de presse. Bien sûr, le caphamaum capté par Ribeaut dit l’obsession des femmes - sa fille, Jane, Brigitte Barnat ou Deneuve peuplent chaque bout de pièce - et de la musique. Il dit le monde intérieur de Serge… » Stépanie Pichon - Bordeaux 7 « Chaque objet répond à une certaine dynamique, une certaine courbe un certain ordre. Je joue aux échecs avec les objets et je les fais échec et mat. Une fois qu’ils sont mat, ils ne doivent plus bouger.* » p 27 ‘Gainsbourg sans filtre’ Marie-Dominique Lelièvre, * Façade, n°12, 1982. Ces objets en disent long, figés dès lors et pointant une histoire qui ne demande qu’à être révélée. Gainsbourg Inside, le livre... C’est incontestablement un témoignage authentiqueet émouvant de l’un des musiciens français les plus influents. Gainsbourg Inside, aux editions Lannoo, nous offre une vision des images, vues de l’intérieur sur l’artiste également présentés avec de nombreux textes. « Il y avait de l’amour, une tendresse. Fulbert était un trésor personnel.» Jane Birkin
© Yannick Ribeaut tous droits réservés