Eglise Saint Anne 12 Rue du Cloître 13200 Arles France
Vernissage samedi 1er mars 18h30, précédé d'une séance de dédicace du livre de photographies d'Emilie Jouvet, The Book, à 17h.
Avec Emilie Jouvet, Bernard Plossu, Lynn SK, Guillaume Flageul, Maria Machatova, Anne de Gelas, Gaëlle Largillière, Olga Iwogo, Abbas Kiarostami, Sonia Yassa, Sarah Carp, Marie Goussé, Karine Debouzie, Veronika Marquez, Katharine Cooper, Mélanie Fontaine, Cendres Lavy, Anitaa, Archives Graziano Arici. 19 artistes pluridisciplinaires, internationaux, réunis en un panorama intense, un itinéraire visuel autour de la question de la pluralité et de la diversité des féminismes, présentant un féminisme ouvert, éclaté, à partir des 7 angles de réflexion suivants : imaginaire, intimité, fictions, queer/ gender, mémoire(s), autobiographie, enfance...
Sous le commissariat d'exposition de Clémentine Feuillet et le projet original de la galerie joseph antonin by french lizard attitude association. Participation à la manifestation Des Femmes en mouvement (ville d'Arles) // www.ville-arles.fr
A suivre sur http://feminismesarles2014.blogspot.com
Nos remerciements à Alain Bergala pour son précieux soutien et à Pascal Ruiz pour la régie numérique.
© Lynn SK
PRESENTATION DE L’EXPOSITION FEMINISME(S)
Un parcours didactique d'art contemporain autour de la question de la pluralité et de la diversité des féminismes, présentant un féminisme ouvert, éclaté, à partir des 7 angles de lecture suivants : imaginaire, intimité, fictions, queer/ gender, mémoire(s), autobiographie, enfance… Une sélection pluridisciplinaire : installations, peinture, dessin, collages, photographie, vidéo...« Que sont les féminismes ? Quelles en sont les différentes voies d’accès et formes globales d'utopie ? Pourquoi est-ce si nécessaire de convoquer aujourd'hui ce terme au pluriel autour également d'une pluralité d'œuvres d'artistes de sensibilités et disciplines diverses ?
© veronika Marquez
© Emilie jouvet
L'exposition tente de répondre à ces questions par un parcours dense autour des multiples pistes de réflexions convoquées sur ce sujet : actualité, expression de l'inconscient et de l'inintelligible, introspection et vécu forment les pôles, le tissu de cette passionnante incursion en territoire des féminismes et représentation des féminités, en lieu de leur possibilité et de leurs enjeux. A partir de cette variété spécifique des propos et des expériences se dessine une expression libre et foisonnante, centrifuge et éclatée, un espace qui donne la parole, la latitude à des œuvres fortes, indépendantes, sur le plan esthétique ou symbolique : une volonté d'apaisement et de réconciliation se dégage des œuvres présentées, de même qu'un tendance réelle à l'empowerment, cette nuance chère à Judith Butler qui pointe l'infini de l'émancipation au-delà des genres sexués, et propose une vision libérée de la victimisation ou de l'oppression.
Entre douceur et puissance, entre universalité et résonance de l'intime, l'exposition met en avant des identités résolument tournées vers l'affirmation d'une position dans le présent et l'à-venir, d’une vision tout à la fois objective et sensible : opération du deuil, récits de la souffrance vécue ou surmontée, travail actif de la mémoire, dépassement de tabous, visions puissantes et libérées se répondent dans un dialogue ouvert et généreux, à son tour générateur d'énergie et de sens.
Du féminin à la richesse des féminités, des féminités à la question du genre, du genre à l'éclatement du cloisonnement, du questionnement des catégories préexistantes au registre de l'inédit, de l'exploration de nouvelles formes de langage ou de liberté à la création d'un espace d'engagement vierge et souple, la notion de féminismes débouche sur la volonté d'élargir le débat esthétique et philosophique, d'aller vers une politique de l'image ouverte à la sensibilité, à la résonance, à l'universalité totale. »
© Gaëlle Largillière