© Leaulevlesara
Moki Bar 61, rue des Vignoles 75020 Paris France
Leaulevlesara…en quelques mots
Née en 1985, originaire du Nord, Leaulevlesara vit et travaille aujourd’hui à Paris.
Elle entretient depuis toujours un rapport charnel avec la matière : dessiner, peindre, sculpter…pourvu qu’elle puisse étirer, déformer, jouer avec les formes, la lumière, les textures.
Elle se destine vers le métier de restauratrice de sculptures, puis finalement préfère jouer avec les concepts à travers des études de philosophie.
Pendant ces années, sa passion pour l’art mijote à l’état végétatif.
Une rencontre, il y a un an, la pousse sur le chemin de la photographie, dont elle ne connaît alors d’elle que ces instantanés de vacances.
Leaulevlesara se met alors à photographier et mettre en scène avec frénésie, urgence, les corps et les visages d’idoles tout droit sorties de ses visions nocturnes.
© Leaulevlesara
© Leaulevlesara
Elle nargue le réel, mais s’amuse aussi à troubler les frontières classiques entre la photographie, la peinture et la sculpture.
Elle avoue un faible pour les appareils argentiques anciens (chambre photographique, polaroid 600 SE…), mais son travail de photographe ne se résume pas au temps du déclenchement. Le processus de création prend son essence dès la phase de mise en scène préalable : trouver ou créer de toute pièce son modèle, fabriquer ses ornements, etc. Il se retrouve ensuite sur l’écran où tel un chirurgien, elle redessine, répare, repeint, recrée la lumière, sculpte les formes.
En somme, une intervention esthétique sur l’image…c’est donc naturellement qu’elle a nommé sa première exposition « Idoloplastie ».
L’exposition « Idoloplastie »
Cette première exposition de Leaulevlesara est imprégnée de sa fascination pour la chair, le corps que la photographe dévoile, exhibe, nie, use, sacralise, torture, ou reconstruit…pour le redéfinir en tant qu’idole.
Ce corps est un autre, ce corps est sien, ce corps est d’une féminité résolument forte.
La nudité du corps se veut ici intemporelle, originelle, fascinante, vénéneusement belle.
© Leaulevlesara
Le corps évolue à travers des mises en scène oniriques, où chaque modèle incarne un personnage : la madone aux escargots, l’oie blanche, la spectrale… Chaque image se veut une histoire singulière.
Chaque texture que Leaulevlesara applique ou crée à travers différents procédés (colorisation, exacerbation du grain quasi organique des images argentiques, manipulations assumées, sculpture …) participe à ce travail de mise en scène.
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L’exposition est une invitation à rentrer dans le monde dense et poétique que Leaulevlesara s’est créé.
Cette exposition s’adresse aux voyageurs…
