© Louis Blanc
cORpuS est une série commencée presque par hasard. Peu à peu, Louis Blanc prend conscience que le corps ou plutôt l'image du corps vu à travers l'objectif photographique suscite une grande émotion.
Il crée aujourd'hui de nouvelles entités, à partir du corps. Un angle différent, une position autre et le corps de transforme.Tout n'est qu'une question de point de vue. Il joue des distorsions et des positions pour offrir des images inattendues en point de mire. Le corps se révèle et surprend, pour peu qu'on le regarde autrement.
L'image se construit comme une sculpture, au fil des nombreuses prises de vue, jusqu'à l'image finale. Le résultat est un mélange d'intention et d'imprévu comme si le corps avait un langage propre que lui seul peut décrypter.
© Louis Blanc
Louis Blanc
Né il y a cinquante sept ans à Saint-Etienne (Loire), j'habite la région toulousaine depuis une quinzaine d'années et le coeur de la ville Rose depuis cinq ans.
Après deux expériences photographiques (une brève avec un reflex argentique Minolta XG2, dans les années 1980, et une plus longue, dans les années 2000, avec un compact numérique), je prends conscience en 2010 que mon matériel devient limité et je fais l'acquisition de mon premier reflex numérique en Canon EOS 55DD et là… je redécouvre la photographie !
Autodidacte, j'apprends les techniques de prises de vue et de post-traitement dans les magazines spécialisés et sur des forums consacrés à la photo, n'hésitant pas à soumettre mes clichés à la critique toujours constructive. Cet intérêt pour la photo se transforme rapidement en passion et c'est naturellement, presque sans le vouloir, que deux centres d'intérêt ont émergé.
« Un langage du corps qui résonne comme « une aventure intérieure » pour le photographe. Les titres des clichés, formulés en latin affichent un jeu de majuscules et minuscule évoquant la déstructuration du corps issue de ses prises de vue. Ils semblent en dehors du temps, tout comme les clichés, formulés en noir et blanc : CoRpus, maNus, TRipOdis, DisSimuLaTiO, DeliRiUs… » Virginie Moreau, extrait d'interview.
© Louis Blanc