© Sylvain Couzinet-Jacques
À l'occasion de la quatrième édition du prix des écoles d'Art SFR Jeunes talents / Le Bal 2012, Le jury, composé de Xavier Barral (Xavier Barral Éditions), Bernard Utudjian (Galerie Polaris), Antoine D’Agata, Oriane Bonifassi (SFR Jeunes talents) et Fannie Escoulen (Le Bal), a distingué le travail de Sylvain Couzinet-Jacques, diplômé de l'école National supérieur de la photographie d'Arles en 2012.
Par leur soutien actif à la création contemporaine, LE BAL et SFR, à travers son programme Jeunes Talents, encouragent les jeunes photographes à poursuivre et développer leurs recherches. Dans cette perspective, ils ont créé en 2009 le Prix des Ecoles d’Ar SFR Jeunes Talents / Le Bal. Ce prix, destiné aux étudiants en école d’art (tous niveaux) ainsi qu’aux anciens étudiants diplômés depuis moins de trois ans, est dôté d’une borse de 5000 euros dans le but d’accompagner le lauréat dans la réalisation ou la poursuite d’un travail de création d’une oeuvre photographique documentaire.
Pour la première édition du prix, la jeune photographe Marie Sommer a été récompensée pour son travail Teufelsberg. En 2010, Lolita Bourdet a été lauréate pour sa série René et Jean et en 2011, Dorothée Davoise avec son travail L’autre Grèce. En 2009, 2010 et 2011, le travail des lauréats a été publié par Le Bal en partenariat avec les éditions Filigranes.
© Oscar Monzon
Chaque année Le Bal propose un rendez-vous hivernal dédié à la jeune création et porte un regard sur une « communauté » photographique. Aprés avoir mis à l'honneur en 2012 la génération montante issue de l'école national de la photographie d'Arles, nous regardons avec attention aujourd'hui quatre photographes espagnols, réunis au sein de la plateforme AMPARO.
« En écho au travail de Sylvain Couzinet-Jacques sur les stigmates de la crise espagnole, cette jeune scène choisit délibérément le décalage. Du côté de la fiction, de l’intime, de la narration ou de la fable, leurs visions s’entrecroisent et nous emmènent vers un ailleurs. Quelle réalité est ici contée ? Des courses de pigeons chez Ricardo Cases, une fable pastorale chez Antonio M. Xoubanova, la quête d’une distance absolue pour Aleix Platemunt et un hymne cinglant à l’homme-machine par Óscar Monzón...
Profondément marqués par leur environnement, ils détournent, dissèquent et manipulent le réel. Le livre, autant que l’exposition, sont pour eux matière à expression, à réflexion, et c’est en imaginant ces nouvelles formes que cette génération s’impose dans un paysage photographique foisonnant. » Fannie Escoulen, commissaire de l’exposition
© Antonio M. Xoubanova
© aleix Plademunt
© Ricardo Cases