
La Bellevilloise 19-21, rue Boyer 75020 Paris France
Art Event organise en partenariat avec La Bellevilloise la 11ème édition du Grand Salon d’Art Abordable.
Le Grand Salon d’Art Abordable a été créé en Juin 2009 consécutivement à la crise financière qui a touché les artistes et les galeries de plein fouet.
En partenariat avec la Bellevilloise, Art Event, fort d’une longue expérience dans la création d’événements artistiques, a relevé le pari de relancer l’achat d’œuvres d’art en se basant sur un constat : une importante partie du public potentiellement intéressé par l’art n’ose pas toujours pousser les portes des galeries ou des lieux consacrés.
Le Grand Salon d’Art Abordable s’est donc forgé autour de deux concepts : accessibilité et convivialité.
Une quarantaine d’artistes seront présents sur le salon et exposeront plus de 200 œuvres originales signées et certifiées (peintures, sculptures, dessins, gravures, photographies). C’est ainsi que nous croyons pouvoir créer une véritable rencontre entre les artistes et le public.
Par ailleurs, les œuvres seront mises en vente à des prix d’atelier et cela au profit exclusif des artistes puisqu’Art Event ne perçoit aucune commission sur les ventes. De cette façon les artistes peuvent poursuivre leur travail en faisant face à leurs frais de fonctionnement tout en proposant leurs œuvres à des prix abordables (entre 150€ et 8000€).
© Arno
La photographie reprend ses quartiers
Pour cette onzième édition Art’Event a décidé de remettre en avant la photographie à travers les travaux de plusieurs artistes.
Arno: One For You, One For Me
Cette série de portraits a été réalisée par le photographe Arno lors d’un voyage en Mongolie. Dons/contre dons, est la règle d'or du voyage. Tous les portraits ont été doublés, l'un pour le photographe, l'autre pour la personne rencontrée.
« Dolores, j'ai appelé ma chambre photographique grand format, Dolores. A l'origine c'est une Graflex speed graphic de 1937 que j'ai acheté à un ami passionné, et sur laquelle je n'ai cessé de faire des modifications en vue d'un voyage. Pourquoi Dolores ? Ce nom m'est venu au bout de quelques jours, en marchant avec tout le bardât sur l'épaule … Dolores , c'est un nom un peu désuet, comme cette vielle chambre en bois, lola, son diminutif est un termes affectueux et familier, mais surtout cela veut dire douleur …. et lorsque l'on porte les 10 kilos de matériel requis pour faire une photo, sur l'épaule, c'est à dire, la chambre, le dos Polaroid, le trépied , la loupe et l'objectif énorme que j'ai choisi … Dolores lui va comme un gant ! J'ai choisi de partir avec un objectif de 1941, lourd fragile et imposant … un Aero Ektar de l'US ARMY à l’origine, il servait à la reconnaissance aérienne et je suis tombé amoureux de son rendu pour les portraits. Bien que totalement inadapté pour le voyage en sac à dos, j'ai décidé de ne prendre que celui ci … pour ne pas être t'ente d'en utiliser un autre par facilité. Le « no plan project » … c'est ainsi que j'ai nommé ma façon de voyager … c'est à dire que l'itinéraire se fait tout seul au fur et à mesure des rencontres. » Arno
© Alex Perret
Alex Perret
Alex Perret est parti voyager avec sa caméra il y a 12 ans, à l’âge de 21 ans. L’Angleterre, l’Espagne, l’Amérique du sud, le Portugal, la Bolivie et l’Argentine surtout, où il a passé un an et demi. Après un court séjour en France, il est parti pour Jérusalem, avant de retourner en Argentine où il a vécu pendant cinq ans, dont quatre ans à la frontière Bolivienne et Chilienne, dans les Andes. C’est là, dans le Nord-Ouest argentin, dans un petit village appelé Purmamarca, qu’il a commencé à faire de la photo à plein temps. Il y a trouvé une salle d’exposition et s’est installé. Alex a été profondément marqué par les personnes qu’il a rencontrées lors de ses nombreux voyages, et c’est à travers la caméra qu’il choisit de transmettre ses expériences et sa sensibilité.
© Crhisn
Chrisn
La photographie de Christine Marie Nobre est surgissement coloré et formel. Issues d’une élaboration minutieuse à partir de ses propres peintures placées dans des boîtes soumises ensuite à l’objectif, ses photographies sont un appel au rêve, au souffle d’un voyage empreint de mystère dans son imaginaire , une quête faite de chimères, de cauchemars et de rêves vers le jaillissement de lumière. Cette création a des allures évocatrices d’une énergie spirituelle qui s’incarne temporairement dans le visible.
© Hervé Salvy
Salvy Hervé
Ma création photographique est le résultat d’une accumulation d’émotions diverses. Ma base de travail demeure le corps humain et plus particulièrement le corps masculin, que je déforme, que je malaxe. Chaque photo est le résultat d’une interaction entre la lumière, le modèle, le temps d’exposition et moi.
De la réflexion d’un concept nait des séries de photographies liées les unes aux autres comme dans un déroulement narratif.