© Gianluca Gamberini
Après sa série sur Cinecitta en 2012, Gianluca Gamberini participe pour la seconde fois au festival Voies Off. De retour de Tokyo où il vient de séjourner à l’occasion d’une résidence d’artiste, il nous livre une vision très personnelle de son urbanisme.
Cette nouvelle série met en scène des bâtiments qui se juxtaposent et se frôlent sans jamais se toucher. La faille qui les sépare, relie les personnalités et les histoires souvent très différentes de leurs occupants invisibles dans des promiscuités étonnantes.
Ce cadrage serré sur des volumes en couple illustre la fascination de Gianluca Gamberini pour la gémellité, entre équilibre et opposition. A travers ces portraits urbains, il prolonge son travail sur l’absence et la dualité.
© Gianluca Gamberini
Né en 1979 à Bologne, Italie. Italien. Vit et travaille à Paris. GIANLUCA GAMBERINI cultive une double passion pour la photographie et le cinéma. Diplômé en cinéma de la Nouvelle Uni- versité du Cinéma et de la Télévision de la Cinecittà à Rome, il a aussi étudié la photographie à l’école Spéos de Paris.
En tant qu’assistant-réalisateur, il collabore à des super-productions comme James Bond, Quantum of Solace de Marc Forster, Nine de Rob Marshall, Eat, Pray, Love de Ryan Murphy, ou Angels & Demons de Ron Howard. Il ne néglige pour autant pas le cinéma indépendant et a travaillé avec des personnalités telles que Woody Allen ou Spike Lee. En photographie, GIANLUCA poursuit une démarche plus plasticienne et personnelle. Son sens du détail, son travail de la couleur se retrouvent dans des images d’une grande finesse. Il prend son temps et se plonge dans des sujets liés à l’architecture et à l’urbanisme.
© Gianluca Gamberini
Ce qui l’intéresse dans l’image c’est de “capter le métaphysique et l’abstrait dans des lieux-non-lieux, où le montré et le caché se mélangent pour devenir les différentes faces d’une même histoire. Ses photographies cherchent à révéler des paysages, à construire des mémoires, à collectionner des histoires sur ce que nous étions, et sur ce qui était.
En 2012, sa série sur les bâtiments et décors de Cinecittà est remar- quée dans le cadre des Voix Off des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, présentée à Dublin et à Belfast , est retenue pour le prix Archifoto 2012 et le Mois Off de la Photographie a Paris. Elle fait l’objet d’un catalogue intitulé Cinecittà. En 2013 , sa série sur l’urbanisme de Tokyo serait presente pendant les Rencontres D’Arles, dans le cadre du festival Voies Off et vedrai la production d’un catalouge intitulé Tokyo-Ga.
Photographies et vignette © Gianluca Gamberini