© Richard Ballarian
Galerie Métanoïa 56 rue Quincampoix, 75004 Paris
" Ballarian capture les tendres, magiques et souvent minuscules mouvements qui animent notre monde merveilleux." Jerelle Kraus, directeur artistique du New York Times.
Célèbre photographe de mode, Richard Ballarian est aussi un photographe de l’intime. Il a immortalisé stars et personnalités telles Grace Jones, Andrée Putman, Fanny Ardant, Charlotte Rampling, Isabelle Huppert, Claude Chabrol… Ses photographies de mode ont marqué la sensibilité de la seconde moitié du XXe siècle par leur mise en page des plus audacieuses, leur cadrage serré, leurs partis pris formels d’une rigueur drastique qui confine à l’épure, unie à une sensibilité baroque. Parallèlement, Richard Ballarian a développé une œuvre intimiste, par le biais de polaroïds, et une photographie urbaine, de très grand format, où l’alchimie tient presque autant des secrets du développement et du tirage que de la prise de vue. Ces œuvres fragiles et uniques s’inscrivent dans le renouveau de la photographie contemporaine.
© Richard Ballarian
La galerie Métanoïa révèle au public les polaroïds inédits du photographe Richard Ballarian ainsi que sa série de photographies argentiques intitulée Urban Man. Ces œuvres de grand format représentent des silhouettes désincarnées marchant dans des rues dématérialisées : « C'est Paris, la ville, ses habitants, qui m'ont donné envie de commencer ce travail », explique l’artiste. Les passants, les automobiles, saisis en pleine vitesse, sont métamorphosés par l’énergie cinétique. Le travail en laboratoire achève cette transmutation.
Les polaroïds, quant à eux, nous font découvrir un univers des plus subjectifs dans lequel, paradoxalement, chacun se reconnaît : boulevard vu de sa fenêtre, morceau de trottoir, intérieurs, vases, lampes… Ce sont de vrais instantanés, sans mise en scène préalable. Richard Ballarian explique : « Tous mes essais de lumière étaient testés au polaroïd, comme chez la plupart de mes confrères d’ailleurs. Mais, moi, j’attachais déjà une grande valeur à ces polaroïds. J’en ai fait des centaines et j’ai gardé ceux qui, à mes yeux, avaient une vraie valeur émotionnelle, esthétique et historique. » Texte Françoise Py .
© Richard Ballarian
Quelques dates :
1928 Naissance d’un père arménien et d’une mère écossaise à Pittsford, banlieue de Rochester, État de New York.
1950 Licence de physique à l’université de Rochester.
1953-56 Études de Photojournalisme à l’Art Center School de Los Angeles.
1966 Ouvre son propre studio de photo à New York et travaille comme photographe de mode pour Gentleman’s Quarterly, Woman’s Day, Seventeen, Ladies Home Journal…
1974 S’installe définitivement à Paris et collabore à Elle, Marie-Claire, Jardin des Modes, Figaro Madame, Harpers Bazaar Europe et USA. Il signe de nombreuses campagnes de pub : Givenchy, Dior, L’Oréal…
1994 Début de son travail de photomontages et des séries : Urban Man, Écritures d’eau, fleurs et abstractions.
Expositions :
Octobre 1998 The New York Photography Fair
Octobre 1999 The New York Photography Fair, Puck Building, New York
Janvier 2000 Urban Man, Los Angeles 2000, Photography Fair, Los Angeles
2000-2003 Urban Man, Egypte et Urban Car, The Armory Show, New York
Juin-juillet 2013 Le Néophile , Galerie Basia Embiricos, Paris
Vignette et Photographies © Richard Ballarian
