© Patrick Richard
Compagnie Française de l'Orient et de la Chine 170 Bld Haussmann 75008 Paris France
En 1999, après un parcours professionnel réussi dans les “affaires“, Patrick Richard décide de vivre ses passions en revenant à ses premières amours: théâtre, chant et écriture jusqu’en 2004, date à laquelle il part s’installer à Bali. Sa rencontre avec un metteur en scène, qui lui propose d’être photographe de plateau sur son film, va être décisive. Il se met à parcourir Bali pour saisir des émotions furtives. Cette première série de photographies lui vaut d’être exposé une première fois.
[O2], sa cinquième exposition, a été présentée en août 2011 à Kendra Gallery à Bali, puis en 2012 et 2013 à Singapour et en Thaïlande. En avril, elle est sera présentée à la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine.
L’exposition [O2] :
Patrick Richard propose une pause, une respiration, le temps d’un instant, tel une prise de conscience du présent et de la rareté de ce qui nous entoure. Il pose également avec poésie cette question du devenir qui sans le respect de chacun reste une permanente interrogation.
Ses photos :
“Ils sont multiples et ne forment qu'un ensemble universel et intemporel d'une presque abstraite réalité. Elle est unique et pourtant multiple, évidemment universelle. Les deux se rejoignant dans une communion parfois lyrique où la sérénité domine cet ébat sensuel et sensoriel. La vision devient alors légère, presque aérienne, pour oublier l'être et simplement exister en oubliant toute pensée. Ames posées entre ciel et terre“. Peter Rottern, attaché culturel.
© Patrick Richard
La photographie peut être artistique, journalistique, ludique, magnétique, parfois héroïque, mais rarement poétique au sens littéraire de l’expression. Jouer de la structure, associer le mètre et le rythme, apprécier la coupe et la rime; mélange d’allitérations et d’assonances qui de questions ou de réponses animent enjambements et métaphores pour nous offrir de subtiles allégories avec grâce, talent et volupté. L’image devient alors empreinte verbale et, là, où le regard se pose, l’intention, singulière et plurielle, entame une personnelle musicalité. Les deux se rejoignant dans une communion parfois lyrique où la sérénité domine l’ébat sensoriel. La vision devient alors familière et légère, presque aérienne, pour extraire l'être et simplement exister en oubliant toutes pensées. Âmes posées entre ciel et terre, célestes témoins de l’existant, retrouvant la grâce d’une genèse abstraite gravée dans leur poussière. Êtres solaires animés de vibrations polaires, ils sont multiples et ne forment qu'un, ensemble universel et intemporel d'une presque abstraite réalité, posés sur notre arbre sacré..., de vie.
Univers suspendu au gré de l’expression ou de la perception, offrant au plaisir des yeux, du cœur et de l’esprit un heureux mélange quantique et onirique. Laissez danser votre inconscient sur une composition qui n’a pas de temps.
Peter Rottern
Attaché culturel
www.richardphotos.com
Photo et vignette © Patrick Richard