
© Valérian Mazataud
Le projet
Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, la Jordanie accueille aujourd'hui environ 120000 réfugiés syriens, soit le quart de ceux qui ont fuit leur pays depuis le début de la violente répression du printemps arabe, en mars 2011. Plus de 35 000 d’entre eux sont hébergées dans les camps de Zaatari ou de Ramtha à une dizaine de kilomètres de la frontière. Le reste, soit plus de 50 000 personnes, est installé dans les villes du Nord du pays.
De nous il ne reste plus personne s'attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés Syriens dans le Nord de la Jordanie.
Mémoires et souvenirs des temps meilleurs et des atrocités, mémoires de la vie d'avant, mémoire des objets que l'on a pu sauver dans les décombres, traumatisme des événements vus et subis.
Au commencement de mon projet, il y a une question toute simple : «Qu'avez-vous gardé de votre vie d'avant ?» Parfois, un objet, tantôt un geste, un souvenir.
À travers mes images, je souhaite traduire la présence/absence des réfugiés, leur statut transitoire et incertain, leur attente face à un destin inconnu.
© Valérian Mazataud
Le photographe
Valérian Mazataud est un journaliste visuel indépendant né en France en 1978, et basé à Montréal, Canada. Il travaille principalement avec des médias québécois comme Le Devoir, La Presse, ou L’Actualité, ainsi qu’avec des agences photos telle que Wostok Press et ZUMA Press.
© Valérian Mazataud
© Valérian Mazataud