
© Stanislas Zanko
Espace Beaurepaire 28, rue Beaurepaire 75010 Paris France
Sandrine Lefort vous présente 4 artistes peintres et photographes dans le cadre de sa première exposition collective, du 29 janvier au 03 février 2013 à l'espace Beaurepaire.
Jean-baptiste Pellerin
Influencé par la photographie humaniste, le reportage de presse et le cinéma réaliste, je me considère comme « photographe de rue ». Je trouve mon inspiration dans les quartiers populaires, à Paris où je vis, mais surtout à l’occasion de mes voyages. J’aime l’esthétique du chaos et je suis fasciné par la capacité qu’à parfois l’être humain d’être digne dans la pauvreté. Des mon premier séjour en Inde, j’ai eu l’impression de me retrouver au pays des merveilles. Partout ou mon regard se posait je voyais une scène extraordinaire, tantôt merveilleuse et tantôt terrifiante.
Je présente ici une sélection d’images prises en Inde entre 2000 et 2011. J’ai retenu ces images parce qu’elles répondent aux critères esthétiques qui me touchent : composition de l’image et harmonie des couleurs mais aussi parce qu’elles dégagent à mes yeux une grande tendresse. Et j’aimerais que ces photos permettent à celui qui les regarde de déborder du cadre de l’image, de l’interpréter à sa façon.
© Jean-baptiste Pellerin
Stanislas Zanko
Stanislas Zanko se définit lui même comme un Faux-tographe. A 41 ans de père hongrois et de mère française, il se balade un peu partout avec un objectif cassé et une baguette magique, autrement appelée » introspecteur « . Grâce à ces deux compagnons de route, il aiguise la curiosité de ce qu’il croise. Et c’est ce premier regard surpris qu’il photographie, en double, mais en une seule prise. Ni flash, ni photoshop, tout est artisanal. Après avoir exercé mille métiers, Stanislas Zanko, comprend qu’il aime surtout inventer, bricoler, détourner. Un rétroviseur, un carrelage, un journal ?
Tout est bon pour » fabriquer » de l’art. Et la magie Zanko vision opère.
Autodidacte, il joue avec la photo, toujours en prise directe, sans trucage mais avec ses
» trucs « .
Après la ZANKOVISION, introspection instantanée saisie à travers ses » introspecteurs » il invente la ZANKOGRAPHIE, où LE NOIR EST BLANC et LE BLANC ET NOIR.
Les corps, dessinés dans le noir avec ses outils de lumière, bougent parfois, et surgissent de l’ombre, pour apparaitre comme des fantômes, des spectres ou des esprits.
En passant du positif au négatif, ses images deviennent graphiques :
les ZANKOGRAPHIES.
Développées sur papiers d’Art, elles jouent les sanguines ou les mines de plomb.
© Stanislas Zanko
Vignette © Stanislas Zanko
Photos © Stanislas Zanko © Jean-baptiste Pellerin