© Kira Weber
POUR PEINDRE LE RÉEL, IL FAUT TOUT INVENTER
Kira Weber peint avec esthétique et réalisme à une époque post-moderne dans laquelle le découpage, le morcellement ou même l'abolition de la réalité font déjà partie de l'histoire. Ses formats sont souvent surdimensionnés; elle en extrait des détails, les agrandit et les place dans le tableau face au spectateur. La lumière omniprésente, diffuse ou cassée, invite à se soumettre à ce que l'on voit, sans baisser les yeux ni détourner le regard. C'est justement ce côté parfois brumeux et approximatif de la représentation qui fait que les objets sont perceptibles par les autres sens que la vision, avant tout par le toucher, l'odorat et le goût. Nous devinons le parfum de la rose blanche, la saveur des figues mûres, sentons l'écorce duveteuse des amandes vertes; nous aimerions nous-mêmes débarasser la table de ces fines tasses de porcelaine, tirer l'élégante nappe, soulever le manteau ouzbek de la chaise et le poser sur nos épaules.
© Kira Weber
Pour Kira Weber, le réalisme est moins un style qu'une méthode et une technique de peinture, ä l'aise desquelles elle peut saisir et représenter les objets qu'elle a choisis, voire élus, dans des lieux créateurs d'ambiance. Elle prend très à cour la maîtrise artisanale de la couleur, de la lumière, du format, de la structure, de la matière et de l'aspect sur la surface picturale. Au cours du processus de création, elle se livre à une réflexion intime sur sa perception intérieure de la beauté, sur son énorme besoin d'harmonie et d'équilibre dans la représentation de ce qu'elle a vu, senti et vécu.
Sebastian Goeepert traduit de l'allemand par Isabelle Delay
© Kira Weber
Vignette et photos © Kira Weber
Sebastian Goeepert traduit de l'allemand par Isabelle DelayPOUR PEINDRE LE RÉEL, IL FAUT TOUT INVENTER
Kira Weber peint avec esthétique et réalisme à une époque post-moderne dans laquelle le découpage, le morcellement ou même l'abolition de la réalité font déjà partie de l'histoire. Ses formats sont souvent surdimensionnés; elle en extrait des détails, les agrandit et les place dans le tableau face au spectateur. La lumière omniprésente, diffuse ou cassée, invite à se soumettre à ce que l'on voit, sans baisser les yeux ni détourner le regard. C'est justement ce côté parfois brumeux et approximatif de la représentation qui fait que les objets sont perceptibles par les autres sens que la vision, avant tout par le toucher, l'odorat et le goût. Nous devinons le parfum de la rose blanche, la saveur des figues mûres, sentons l'écorce duveteuse des amandes vertes; nous aimerions nous-mêmes débarasser la table de ces fines tasses de porcelaine, tirer l'élégante nappe, soulever le manteau ouzbek de la chaise et le poser sur nos épaules.
Pour Kira Weber, le réalisme est moins un style qu'une méthode et une technique de peinture, ä l'aise desquelles elle peut saisir et représenter les objets qu'elle a choisis, voire élus, dans des lieux créateurs d'ambiance. Elle prend très à cour la maîtrise artisanale de la couleur, de la lumière, du format, de la structure, de la matière et de l'aspect sur la surface picturale. Au cours du processus de création, elle se livre à une réflexion intime sur sa perception intérieure de la beauté, sur son énorme besoin d'harmonie et d'équilibre dans la représentation de ce qu'elle a vu, senti et vécu.
Sebastian Goeepert traduit de l'allemand par Isabelle Delay
POUR PEINDRE LE RÉEL, IL FAUT TOUT INVENTER
Kira Weber peint avec esthétique et réalisme à une époque post-moderne dans laquelle le découpage, le morcellement ou même l'abolition de la réalité font déjà partie de l'histoire. Ses formats sont souvent surdimensionnés; elle en extrait des détails, les agrandit et les place dans le tableau face au spectateur. La lumière omniprésente, diffuse ou cassée, invite à se soumettre à ce que l'on voit, sans baisser les yeux ni détourner le regard. C'est justement ce côté parfois brumeux et approximatif de la représentation qui fait que les objets sont perceptibles par les autres sens que la vision, avant tout par le toucher, l'odorat et le goût. Nous devinons le parfum de la rose blanche, la saveur des figues mûres, sentons l'écorce duveteuse des amandes vertes; nous aimerions nous-mêmes débarasser la table de ces fines tasses de porcelaine, tirer l'élégante nappe, soulever le manteau ouzbek de la chaise et le poser sur nos épaules.
Pour Kira Weber, le réalisme est moins un style qu'une méthode et une technique de peinture, ä l'aise desquelles elle peut saisir et représenter les objets qu'elle a choisis, voire élus, dans des lieux créateurs d'ambiance. Elle prend très à cour la maîtrise artisanale de la couleur, de la lumière, du format, de la structure, de la matière et de l'aspect sur la surface picturale. Au cours du processus de création, elle se livre à une réflexion intime sur sa perception intérieure de la beauté, sur son énorme besoin d'harmonie et d'équilibre dans la représentation de ce qu'elle a vu, senti et vécu.
Sebastian Goeepert traduit de l'allemand par Isabelle DelayPOUR PEINDRE LE RÉEL, IL FAUT TOUT INVENTER
Kira Weber peint avec esthétique et réalisme à une époque post-moderne dans laquelle le découpage, le morcellement ou même l'abolition de la réalité font déjà partie de l'histoire. Ses formats sont souvent surdimensionnés; elle en extrait des détails, les agrandit et les place dans le tableau face au spectateur. La lumière omniprésente, diffuse ou cassée, invite à se soumettre à ce que l'on voit, sans baisser les yeux ni détourner le regard. C'est justement ce côté parfois brumeux et approximatif de la représentation qui fait que les objets sont perceptibles par les autres sens que la vision, avant tout par le toucher, l'odorat et le goût. Nous devinons le parfum de la rose blanche, la saveur des figues mûres, sentons l'écorce duveteuse des amandes vertes; nous aimerions nous-mêmes débarasser la table de ces fines tasses de porcelaine, tirer l'élégante nappe, soulever le manteau ouzbek de la chaise et le poser sur nos épaules.
Pour Kira Weber, le réalisme est moins un style qu'une méthode et une technique de peinture, ä l'aise desquelles elle peut saisir et représenter les objets qu'elle a choisis, voire élus, dans des lieux créateurs d'ambiance. Elle prend très à cour la maîtrise artisanale de la couleur, de la lumière, du format, de la structure, de la matière et de l'aspect sur la surface picturale. Au cours du processus de création, elle se livre à une réflexion intime sur sa perception intérieure de la beauté, sur son énorme besoin d'harmonie et d'équilibre dans la représentation de ce qu'elle a vu, senti et vécu.
Sebastian Goeepert traduit de l'allemand par Isabelle Delay